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#. Message de Raistlin le 15-09-2007 à 14:58
  [Appelez-moi Google]  [Ami de MountyHall]
112873 - And You Will Know My Name Is The Trõll (Kastar 56)
- StriKe TeAm [Damnés] -
Pays: France (35 - Ille-et-Vilaine)  Inscrit le : 17-04-2005  Messages: 26936 (Demi-Dieu)   Citer Citer
pour ceux qui l'ont lu, ça me rappelle le début de "La part des ténêbres" de Stephen King :
le couple à qui on apprend que leur gosse a peut-être un cancer du cerveau, et dont le père prend le médecin à part pour lui dire "répondez moi franchement, docteur... combien ça va me coûter?"

Raistlin

#. Message de Adinaieros le 16-09-2007 à 12:25
66974 - ( )
Pays: France  Inscrit le : 05-09-2005  Messages: 1695 (Trõll de Compèt')   Citer Citer
Quote: Posté par dekar @ 15-09-2007 à 12:13
De plus pour tous ceux qui disent qu'on a le meilleur système au monde, pour les soins peut être, mais si l'on prend le système dans sa globalité, désolé, mais ça n'est pas le cas, le pognon dans le monde dans lequel on vit est aussi un facteur à perndre en compte, rien ne sert de payer des soins si on a pas les sous derrière...


Je comprends pas trop ce que tu cherches a dire ?
Qu'on ne devrait pas payer les soins a tt le monde parce que ca creuse la dette ?


#. Message de dekar le 18-09-2007 à 15:08
13124 - ( )
Pays: France  Inscrit le : 20-06-2003  Messages: 1101 (Trõll de Compèt')   Citer Citer
Je cherche à dire qu'on vit dans un monde où un environnement comme celui de la santé a été 'décidé' comme un système commercial avant tout, donc pour juger un système traitant dans cet environnement, l'aspect pécunier est aussi à prendre en compte.

Parce qu'un système n'est pas parfait s'il est pérrisable dans la mesure où si on continue comme ça, ce système se cassera la gueule et ensuite?

Je n'apporte pas d'expertise sur ce qui doit être modifié, je ne suis ni docteur, ni commercial, néanmoins, le système nécessite modification, et l'une qui parait triviale est peut être effectivement de revoir non pas à qui on paye les soins, mais pourquoi on les paye... les abus, ça existe.

#. Message de Adinaieros le 18-09-2007 à 16:27
66974 - ( )
Pays: France  Inscrit le : 05-09-2005  Messages: 1695 (Trõll de Compèt')   Citer Citer
Les abus ? oui enfin les abus des particuliers ca reste des pets de mouche si je puis me permettre.

Le plus gros abus ne vient pas des particuliers mais des pressions que font le lobby de l'industrie pharmaceutique : lorsqu'on arretera de vouloir faire culpabiliser les malades avec les economies de bout de chandelle que sont les prescriptions de generiques par les medecins traitants a des particuliers et qu'on se tournera vers le plus gros prescripteur de medoc qu'est l'hopital public en se demandant pourquoi il continue de prescrire des medocs non generiques la on posera la bonen question (et on fera des economies colossales et on aura une bonne partie de la solution d'un systeme viable en l'etat)

#. Message de Adinaieros le 19-09-2007 à 09:04
66974 - ( )
Pays: France  Inscrit le : 05-09-2005  Messages: 1695 (Trõll de Compèt')   Citer Citer
Ah et en guise de PS (putain d'esprit d'escalier) je rajouterais que le trou de la secu est quasiment entierement comblé juste avec ce que doivent les entreprises a l'Ursaf en paiement en retard.

Je le repete : le systeme est viable et sans faire culpabiliser les malades

#. Message de Hebata le 19-09-2007 à 17:34
2388 - Hebata (Tomawak 60)
- X-Trolls -
Pays: France  Inscrit le : 08-03-2003  Messages: 766 (Shaï Epileptique)   Citer Citer
Quote: Posté par Adinaieros @ 18-09-2007 à 16:27
Les abus ? oui enfin les abus des particuliers ca reste des pets de mouche si je puis me permettre.

Le plus gros abus ne vient pas des particuliers mais des pressions que font le lobby de l'industrie pharmaceutique : lorsqu'on arretera de vouloir faire culpabiliser les malades avec les economies de bout de chandelle que sont les prescriptions de generiques par les medecins traitants a des particuliers et qu'on se tournera vers le plus gros prescripteur de medoc qu'est l'hopital public en se demandant pourquoi il continue de prescrire des medocs non generiques la on posera la bonen question (et on fera des economies colossales et on aura une bonne partie de la solution d'un systeme viable en l'etat)

A ma connaissance, tous les médicaments délivrés au sein d'un hôpital sortent de la pharmacie de l'hôpital en question, laquelle choisit les médicaments dont elle se dote, notamment grâce à des appels d'offres lancés aux laboratoires qui se battent pour obtenir les marchés. Le coût à l'unité d'un médicament hospitalier n'a donc très souvent rien à voir avec le coût du même médicament en officine de ville. Conséquence, la notion de générique à l'hôpital devient incongrue : il arrive que le laboratoire fabriquant la molécule originale propose une offre plus intéressante que celui qui commercialise le générique et... gagne l'appel d'offre.
Un médecin hospitalier qui prescrit par exemple de l'Oflocet* (ofloxacine) ignore si le patient va réellement recevoir de l'Oflocet. Ca en sera peut-être si le labo d'Oflocet a gagné l'appel d'offre, sinon ce sera une autre marque. Dans tous les cas, ce sera de l'ofloxacine. Dans tous les cas ? Non, pas exactement. Il arrive même qu'on ne délivre pas exactement la molécule prescrite mais une autre d'activité équivalente. Par exemple, si un médecin hospitalier prescrit de l'enoxaparine (Lovenox*) et que son hôpital a choisi comme héparine de bas poids moléculaire la nadroparine calcique (Fraxiparine*), c'est celle ci que le patient recevra. Les molécules sont différentes, leurs activités équivalentes.
En terme de coût pour la sécurité sociale, cela ne change rien. Ce qui est facturé, c'est un prix de journée forfaitaire, supérieur en réanimation qu'en médecine par exemple, mais forfaitaire. Qu'on vous ait fait bouffer 30 kilos de médicaments ou un seul comprimé lors de votre hospitalisation, vous (donc la sécu) paierez la même chose.

Mais alors, si le patient ne paie pas exactement les soins qu'il "consomme", comment l'hôpital finance t-il ses dépenses ? Auparavant, il y avait ce qu'on appelle le budget global. On donnait une enveloppe à chaque hôpital et il fallait qu'il se démerde avec. Evidemment, l'enveloppe était très sous estimée par rapport aux dépenses réelles de l'hosto, et bon nombre d'entre eux se retrouvaient en cessation de paiement en fin d'année. Et puis arrive maintenant la tarification à l'activité. Le principe est que la dotation de l'hôpital est calculée sur son activité de l'année passée en se basant sur une cotation des actes en points (une coloscopie = X points, une chimio = Y points etc.). Le budget de l'hôpital est donc directement lié au nombre d'actes qu'il effectue. Ce système a des effets pervers mais ça n'est pas le sujet.

Alors on va me dire qu'on ne parlait pas de ce qui est prescrit à l'intérieur de l'hôpital, mais à la sortie de l'hôpital. Certes. Je répondrais qu'il existe une profession qui s'appelle pharmacien, qui demande 5 ans d'études et dont le rôle est de délivrer les médicaments. Il a le droit de substituer un générique à une molécule originale et il y est même incité financièrement (il marge plus sur les génériques). Donc si un patient se pointe avec une ordonnance hospitalière remplie de médicaments « de marque », personne ne l'empêche de délivrer le générique. J'ajoute que le travail d'un médecin consiste à diagnostiquer et traiter les maladies, pas à savoir si la boite de machin coûte 2€ de moins que celle de bidule.



Tout ça pour expliquer qu'affirmer que c'est à cause de l'hôpital public qui ne prescrit pas de génériques que le trou de la sécu est si béant, c'est une contre vérité, et non, ce n'est pas la bonne question.

La vraie question c'est de savoir si le système d'assurance maladie doit être rentable. A mon sens, il ne peut être que déficitaire car :

  • L'espérance de vie augmente et plus on devient vieux, plus on consomme de la santé.

  • Les méthodes d'investigations et les traitements deviennent de plus en plus coûteux, pas seulement parce que ça fait plaisir aux laboratoires mais parce que les innovations demandent des investissements énormes en technologies et recherche.

Alors bien sûr, il faut faire la chasse au gaspillage et faire le plus d'économies possibles (et tenter de réduire les abus des malades car il y en a, et des professionnels de santé car il y en a), mais après il faudra faire des choix et déterminer comment on gère le déficit.

  • La première option est d'accepter un trou financier, comme en France actuellement. On soigne tout le monde au prix d'un déficit budgétaire qu'on tente de réduire au mieux. Au passage, ce ne serait pas le seul exemple du genre puisque c'est ce que font tous les pays industrialisés en s'accommodant d'une dette publique souvent gigantesque (je parle là du déficit de l'état tout entier, pas de la sécu).

  • La deuxième option, celle des Etats Unis, c'est de choisir d'accepter un trou humain. On soigne ceux qui peuvent se payer une assurance maladie et les autres vont se faire cuire un oeuf. Le budget est équilibré, il n'y a pas de problème comptable, juste peut-être un problème éthique...



Il y a énormément de choses à dire sur les directions prises en matière de politique de santé de ce pays, par exemple sur leurs effets pervers qui amènent les établissements privés à se défausser sur le public dès qu'il s'agit de gérer des pathologies longues et coûteuses alors que les pathologies « rentables » sont, elles, phagocytées par le privé, de sorte que le public meurt peu à peu. Bref. Le sujet est vaste.


#. Message de Malachite le 19-09-2007 à 18:29
20848 - ( )
Pays: France  Inscrit le : 15-08-2004  Messages: 860 (Shaï Epileptique)   Citer Citer
J'ai une vague impression que toute "chose" dès qu'elle devient politisée, devient une catastrophe, à cause du côté médiatique de la politique, je vais pas entrer dans les détails de ma pensée aussi.

Et objectivement, depuis quelques années, les médicaments et les histoires de génériques sont très politisées, on leur fait dire beaucoup de chose, faut dire que du point de vue d'un particulier, la dette de la sécu ça a suffisamment de zéros pour faire tourner une tête.

Je me rend compte que si j'en dis plus je vais rentrer dans un mode plus ou moins pamphlétaire sur la façon dont les politiciens traitent les problèmes, mais essentiellement ils reportent souvent la faute ou la responsabilité d'un problème sur des personnes ou actes pas adaptés.

Je découvre à la lecture du post de Hebata que les pharmaciens ont le droit de substituer des médicaments (je l'ai peut-être déjà sû mais dans ce cas je l'avais complétement oublié). Et je trouve parfaitement raisonable à mon niveau de conscience qui vaut ce qu'il vaut (comme la parole de Bénabar) que le travail de l'économie sur les médicaments soit délégué aux pharmaciens plutôt qu'aux médecins.

Personnellement je serais très intéresser d'avoir une estimation de l'économie d'argent qui a été faite à travers les diverses réforme du système médicale des 10 dernières années, mais j'ai l'intuition qu'il est pas bien élevé. Et j'espère ne pas avoir été trop trollesque...

Malachite

#. Message de Adinaieros le 19-09-2007 à 20:43
66974 - ( )
Pays: France  Inscrit le : 05-09-2005  Messages: 1695 (Trõll de Compèt')   Citer Citer
Je vais apporter quelques autres pierres a l'edifice :

1/ Je ne parle pas que des medicaments prescrits a l'interieur de l'hopital mais bien de ceux qui sont aussi prescris aux patients en sortie d'hosto. Là ma mère a eu un anti fievre de prescris (au cas ou elel ene ai dans les prochains jours) qui a du etre fait specialement sur elle pour des raisons de posologie (mais il existe dans des posologies quasiment equivalente). Elle en a eu (couvert a 100% par la sécu, becausetraitement post cancéreux) pour 1200 €...pour 4 doses...périmées d'ici fin novembre.
La l'exemple est extreme mais durant l'année ecoulée j'en ai vu des dizaines des exemples du meme acabit.

2/En cas de chimio le transport vers le lieu de chimio est remboursé : normal.
Normal aussi quand c'est par taxi pour 250km de distance ?

3/ Les pharmaciens sont persuadés que les génériques sont moins chers que les non génériques : dnas plusieurs cas ce n'est pas vrai et dans d'autre on a une difference de 3 centimes par boite.

Etc.

Et sinon "La vraie question c'est de savoir si le système d'assurance maladie doit être rentable. A mon sens, il ne peut être que déficitaire"
Bah non :comme je le disais, si les entreprises remboursaient ce qu'elles devaient a l'ursaf, le trou serait comblé.




#. Message de dekar le 27-09-2007 à 22:30
13124 - ( )
Pays: France  Inscrit le : 20-06-2003  Messages: 1101 (Trõll de Compèt')   Citer Citer
Et dans les entreprises tu peux compter l'Etat, c'est finalement presque ça le plus drôle...

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