Oyez Oyez
Laissez moi-vous conter
Une mésaventure
Arrivée à de gros durs
Au commencement un troll bigleux
Comme il n'y a pas deux
Affamé comme toujours
Cherche pitance alentour
Un golem passe alors
Qui rafle des trésors,
« Ces trésors sont miens
Ce menu me convient »
Las, il s'avère alors
Que ce golem retors
Fût créé avec effort
Par Kazaen Kali, merde alors !
Ce Kazaen fort aigri
Veut voir le tueur puni ,
Se voyant bien plus fort
Il lui déclare alors :
« De mon golem tu fais fi
En duel je te défie ! »
Le défié bien plus petit
Lui répond « que nenni
Ce duel n'est pas équitable
Et en plus je sors de table »
Ne voulant pas en rester là
Kazaen rameute des gros bras
« A quatre contre un
Nous aurons raison du coquin ! »
Mais le coquin
Court plus vite que les vilains,
« Puisqu'il en est ainsi
Nous punirons ses amis ! »
Sans que cela les amuse
Ses potrolls par ruse
Arrivent à s'échapper
Même si c'est passé bien près,
Malgré toutes les menaces
Les petits ne disent grâce !
L'idée leur vient à la fin
De transformer les chasseurs en lapins,
Un passage au Wôuhlalàh
Pour rencontrer les ancêtres en repas
En trois phrases ils exposent leur plan
Pendant que les ancêtres se curent les
dents,
« Nous déranger en plein repas !
Mais s'il faut sauver les jeunes du
trépas
Debout compagnons,
C'est l'heure de la baston ! »
Et les voilà partis tous les quatre
A la recherche des trolls à abattre,
Les cibles étant plus nombreuses
Et désirant une fin heureuse
Ils vont chercher des amis
Qui dînaient de délicieux bibis,
Le surnombre n'est pas un problème
Ils l'ont bien fait eux-même,
Ils partirent donc en petit groupe
Pour botter quelques croupes,
Mais par un prompt renfort
Se virent dix-huit en arrivant au Fort,
Leurs ennemis satisfaits
Chassaient en ordre dispersé
Quand soudain débarquèrent
Les ancêtres et leurs sicaires
,
Avant d'avoir compris
Ce qui leur tombait sur le rachis
Que Kazaen Kali
Tout surpris
Rejoignait son golem chéri
Dans le vert paradis
Arnikas passant par là
Qui d'un seul coup l'éventra,
D'un côté la débandade
De l'autre la rigolade,
Et que je te glue, et que je t'hypno
Et que ça tape dans le bide et les
chicots,
Il n'est point de pitié
Dans ce combat acharné
un des assaillis déclarant
« Ce combat sera sanglant »
Du sang il y eût
Pas du côté qu'il eût cru !
Ce fût le tour de Floqk
Qui, d'un habile coup d'estoc,
Fût envoyé au soleil
Par ZogZog le cruel,
Puis ce fût Cadamelepion
Qui posa la question :
« Pourquoi moi je vous le demande
Je ne suis point de leur bande ? »
« Si ce n'est toi c'est donc ton
frère
Si tu n'en n'a point peuchère
Tu es de leurs amis
Et tu tapes Rakaï aussi »
Ne se laissant pas faire
Rakaï, d'une botte de Nevers
Envoie Cadamelepion
Rejoindre ses infortunés compagnons,
Dans une ultime fourberie
Apparaît alors un Zombi
Mais Troll&Bus le Kastar
L'exécute sans égards,
Shyngrim Oeil-Torve suivit
De la lame de Ché il périt
Sans avoir même dégainé son épée
Le voilà étendu sur le pavé,
Se voyant du massacre privé
Kinaph qui d'abord s'était esquivé
Revient courageusement dans la mêlée
Pour en être aussitôt éjecté
Par le vaillant Goka
Qui d'un coup le décapita,
Il restait Ch'piot en stock
Qui, pour avoir abusé du calvok
Sur son lacet mis le pied
Et ainsi rata le TP,
Arnikas le sanguinaire
Lui fit donc son affaire,
le réduisit en compote
Pour le renvoyer avec ses potes,
Quant à Polipouraitronet
Qui voyait là une facile cueillette
Eût mieux fait de ne pas s'en mêler
Nul ne lui ayant rien demandé,
Il recherchait les honneurs
Mais pour son malheur
Il ne trouva que Troll&Bus
Qui ne fit qu'une bouchée de
l'olibrius,
Ainsi s'acheva le combat,
La justice passe et passera
Partout où de gros trolls
Voudront faire les mariolles
Face à de plus petits qu'eux
Et qui plus est moins nombreux,
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