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Cloud Computing ...

#. Message de Grimmm le 20-04-2012 à 10:05	98112 - Grimmm (Kastar 52) - Inglorious Trolls -
Pays: France Inscrit le : 25-05-2009 Messages: 1799 (Trõll de Compèt')	Citer

Yop !

Le serveur de notre établissement principal a cramé ya 2 semaines, celui du deuxième bureau ce matin...

Depuis 2 semaines les collègues "testent" (ils ont pas vraiment le choix) une solution complète de logiciels en cloud computing, et on va les rejoindre très certainement dans la journée.

A priori tout n'est pas rose dans les nuages, nos collègues se plaignent déjà des lenteurs du réseau, surtout en import/export de données. Si j'ai bien compris, avec cette méthode de travail, un simple ordi muni d'une connexion internet et d'un navigateur permet de travailler avec tous nos logiciels, assez séduisant je trouve... mais est-ce vraiment au point ?

Et vous les nuages ?

#. Message de Kranebus le 20-04-2012 à 12:36	61340 - kranebus (Durakuir 60) - StriKe TeAm [Damnés] -
Pays: France Inscrit le : 27-08-2007 Messages: 807 (Shaï Epileptique)	Citer

Pour moi le terme cloud computing est assez vaste et un peu utilisé à toutes les sauces

Après je dirais qu'il y a plusieurs approches
Tes applications elles sont executées depuis un serveur ou tu les télécharges pour les installer en local ?
Tu accèdes directement à un environnement de travail ?

Bref tout ça pour dire est ce que c'est juste de la virtualisation d'applications ou carrément de la virtualisation de poste de travail ?

C'est un vaste sujet en plein essor
Pour le moment je ne suis pas utilisateur mais je m'intéresse beaucoup à ce sujet

#. Message de Grimmm le 20-04-2012 à 17:58	98112 - Grimmm (Kastar 52) - Inglorious Trolls -
Pays: France Inscrit le : 25-05-2009 Messages: 1799 (Trõll de Compèt')	Citer

Alors après renseignements, il s'avère qu'on dispose(ra) des 2.

D'une part nous aurons un progiciel web permettant de travailler sur internet (pas terrible il parait à cause des lenteurs) et d'autre part nous aurons un poste de travail virtuel.

Actuellement nous sommes déjà plus ou moins sous poste de travail virtuel avec un Terminal Server mais les logiciels sont installés en local. Là nous aurons le tout à distance.

J'ai vu un test ce midi ça a l'air franchement sympa. Nous aurons un système d'authentification de type token pour ceux qui connaissent. Et en poste de travail à distance ça n'est pas du tout aussi lent que lorsqu'on utilise l'application web. En fait, ça ne changera quasi rien à nos habitudes de travail, l'accès à distance et depuis n'importe où sera le grand +.

Bref, dans 1 à 2 semaines on sera fixés

En attendant notre génie informatique a remis la boite de conserve en marche, on croise les doigts pour que ça tienne encore quelques jours^^

#. Message de Gorakiki le 21-04-2012 à 22:16	10798 - Gorakiki (Tomawak 48) - La horde des AperiKuB -
Pays: Germany Inscrit le : 14-08-2003 Messages: 1668 (Trõll de Compèt')	Citer

Le cloud computing, c'est le bon vieux principe du client/serveur en terme plus poétique.

A mon boulot, on commence à avoir accés à des machines virtuelles en réseaux. C'est assez pratique (plus d'obsolescence du hardware), tu bénéficies de l'avantage du réseau, et au besoin, tu peux cloné la machine virtuelle pour partir avec. Très pratique si tu dois faire une démo ou bosser sans accès au net.

ensuite, tu restes toujours vulnérable à une attaque physique sur tes bâtiments (incendie, inondation, foudre).

Dans le cloud, je me méfie des risques d'espionnage et juridique.

Gorakiki, gout pied sur terre

#. Message de Jo Poy le 22-04-2012 à 09:30	86043 - JoPoy (Tomawak 60) - Trollonymous -
Pays: France (92 - Hauts-de-Seine) Inscrit le : 16-03-2007 Messages: 1035 (Trõll de Compèt')	Citer

L'un des thèmes qui excite la communauté des cryptologues en ce moment est l'encryption homomorphique. Le but est de déléguer un calcul à un serveur travaillant directement sur des données chiffrées (par exemple avec RSA), sans que le serveur n'ait à déchiffrer les données en premier. Après plusieurs années de recherche, une solution à ce problème à été donnée en 2009 par Craig Gentry, suivi de plusieurs améliorations. Le problème est que ces algorithmes ne sont pas tres efficaces en pratique (ils le sont en théorie). Dans la présentation que j'avais vu l'été dernier, l'orateur expliquait qu'il fallait environ 30 minutes pour faire executer une seule porte de circuit au serveur...
De nombreuses équipes de recherche travaillent à améliorer les performances des algorithmes connus. On voit bien l'intérêt pour le Cloud Computing notamment. L'encryption homomorphique permettrait de résoudre quantité de problèmes d'espionnage et juridique.
Si vous vous sentez l'âme d'un cryptologue, voici un article pour aller plus loin.

#. Message de tefi le 22-04-2012 à 20:06	43214 - Taatgarath (Kastar 57) - GPHY -
Pays: France Inscrit le : 9-01-2005 Messages: 1582 (Trõll de Compèt')	Citer

Disons que c'est l'avenir (et pas seulement parce que je bosse pour un des leaders...)
Tous les gros de l'IT se lancent là dedans, le soft dans le cloud sera la norme, par contre pas pour tout de suite...
C'est encore jeune et c'est un peu chacun qui essaie de vendre son système de cloud. Il n'y a que des softs isolés pour le moment mais ça se généralise.

Le gros défaut c'est la lenteur, encore qu'en France on a de bons réseaux et pas trop à se plaindre, mais en terme de coût pour les grosses boîtes c'est quand même bien moins cher, et en période de crise...

Un type avait comparé ça au début de l'ère industrielle, au départ, chacun devait produire son électricité pour faire tourner sa boîte, alors que ce n'etait pas le cœur du métier. Maintenant toutes les sociétés louent de l'énergie et n'ont plus à la produire elles mêmes, elles peuvent se concentrer sur leur métier.
À terme ça sera un peu pareil pour l'informatique. Pour le moment chaque boite fait sa sauce, à ses softs, son backup, sa maintenance, et c'est un centre de coût énorme. On va donc vers de la vente de services, alors on appelle ça du cloud pour le moment, mais bon ça changera de nom sûrement

Disons qu'on est au début, mais ça marche pas si mal déjà

#. Message de Rogntidju le 7-05-2012 à 04:42	111052 - M'enfin (Kastar 60)
Pays: France Inscrit le : 16-03-2005 Messages: 3990 (Djinn Tonique)	Citer

Ici on dit infonuagique (sic)

http://oilq.org/fr/node/10061

Rogn'

#. Message de Fafi le 19-06-2012 à 11:13 [Ami de MountyHall]	709 - Plotch (Kastar 60) - Les morveux de mamie vieille -
Pays: France Inscrit le : 7-06-2002 Messages: 3016 (Djinn Tonique)	Citer

En terme de cloud computing, je m'arreterai directement aux fermes internes pour rappeler les problemes deja connus sans s'attaquer a d'autres bien plus loins,

Chez nous (je tais sciemment la societe, meme si rien de ce que je dis n'est en soit une information confidentielle...), nous disposons pour d'enormes besoin de calculs internes, d'une ferme linux assez imposante, bien evidemment geree par LSF, seul capable de supporter correctement le dispatch sur des tas de serveurs de ce style...

Depuis quelques annees, le principe meme de la redistribution des donnees pour etre plus generalement accessible de partout promet donc de pouvoir decentraliser les calculs et donc d'acceder a plus de ressources sinon stand-alone. Le principe est le meme sur LSF.
Jusqu'a il y a peu, un job ne pouvait glorieusement s'effectuer "que" sur un seul serveur, meme s'il pouvait disposer de plusieurs coeurs pour s'executer. Les seules exceptions etant les logiciels qui en interne permettent de paralleliser des bouts d'algorythme sur d'autres appels serveurs (en gros, peu de logiciels en sont capables, juste ceux qui peuvent tourner sur plusieurs jours finissent par explorer cette voie a condition que ce soit effectivement supportable...)
Recement donc, dans la logique de "cloud computing" en interne de la ferme linux, LSF a ete upgrade pour pouvoir maintenant dispatcher par processeur et non plus par serveur.
la raison officielle est que les communications en interne entre serveurs sont maintenant assez rapides en fibre optique pour permettre d'echanger des donnees de job entre des processeurs de differents serveurs.
Realisation effective: Ca marche... Enfin... il faut prendre en compte donc qu'un job sur un coeur qui doit communiquer avec un job sur un coeur distant (autre serveur) aura donc une communication qui passera depuis le coeur(processeur..), par le serveur, par la carte reseau, la fibre optique , la carte reseau distante, l'autre serveur, l'autre coeur. Meme si la technique a beaucoup avance, en realite c'est 1000 fois plus lent qu'une communication interne entre un coeur et une autre coeur d'un meme serveur (sans compter que, par exemple, les AMD ont une architecture interne permettant justement d'ameliorer cette connection interne de cache d'un coeur a cache d'une autre coeur directement.
Donc on en est a un step maintenant ou pour les jobs importants necessitant pas mal d'acceleration (en gros tous ceux qui necessitent des settings de ce genre) a restreindre specifiquement la selection des 16 processeurs requis que sur 1 seul serveur, poru eviter ce dispatch possible interne couteux en temps.

Voila, pour ceux qui ont suivi, c'est la meme chose pour le cloud, c'est seduisant, mais on accumule en interne toutes les lenteurs sur le chemin de communication en plus de ce qui se fait a l'execution. Donc pour que cela devienne rentable, il faut soit que les applications soit tres legeres pour ne pas en etre genees, soit que les economies soit hyper rentables pour contrebalancer la perte globale d'efficacite.

Toujours dans ma societe, la seule vision acceptable de ce cloud pour bosser consiste en ce qu'on appelle une "embassy", soit des lignes specialisees directement connectees a notre site connectable sur serveurs internes, et apres authentification, travailler "comme en interne"

Le seul avantage concret que je vois actuellement est la possibilite de connection externe des intervenants, permettant d'assouplir les conditions de travail, comme permettre le tele-travail "parcellaire", qui reste donc une tres bonne alternative autant pour l'employeur que pour l'employe...

#. Message de Grimmm le 20-06-2012 à 13:13	98112 - Grimmm (Kastar 52) - Inglorious Trolls -
Pays: France Inscrit le : 25-05-2009 Messages: 1799 (Trõll de Compèt')	Citer

Quote: Posté par Fafi @ 19-06-2012 à 11:13
Le seul avantage concret que je vois actuellement est la possibilite de connection externe des intervenants, permettant d'assouplir les conditions de travail, comme permettre le tele-travail "parcellaire", qui reste donc une tres bonne alternative autant pour l'employeur que pour l'employe...

Pas compris tous les aspects techniques de ton installation mais sur le final je suis bien d'accord. La possibilité de connexion externe (chez soi, chez le client, dans le train, ...) me semble être le seul réel avantage. Parce qu'à côté de ça, ya pas à dire, dès qu'on délègue la gestion de certains outils c'est le début des emmerdes (micro-pannes, lenteurs, ...)

Après quelques semaines dans les nuages j'ai un avis très mitigé, au niveau production de travail, sur le cloud computing. Ok c'est cool d'y accéder de n'importe où mais la moindre des choses c'est que ça marche impec au bureau...

Grimmm

#. Message de Fafi le 21-06-2012 à 15:26 [Ami de MountyHall]	709 - Plotch (Kastar 60) - Les morveux de mamie vieille -
Pays: France Inscrit le : 7-06-2002 Messages: 3016 (Djinn Tonique)	Citer

Ben en resume, sur un chemin de communication:
1) On ne peut aller plus vite que le plus lent maillon de toute la chaine de communication
2) On additionne tous les delais de toute la chaine de communication
3) le facteur d'echelle est important a prendre en compte. Entre un PC et son disque-dur c'est de l'ordre de milli-secondes. Sur un canal ADSL, c'est de l'ordre du 10e de secondes.
x100 peut donc donner un ordre d'idee du ralentissement sur le transfert des donnees et donc de l'impact que ca peut avoir.

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