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Tout commença un soir d'hiver où le Dieu Du Froid se sentait seul. Il avait passé la journée à se moquer du Dieu Des Hommes. Mais après avoir quitter ses trois compagnons de route, il se retrouva seul. Il repensa alors a une phrase que le Dieu Des Hommes lui avait énoncé entre deux moqueries : " les longues et froides nuits d'hiver, passe plus vite avec un verre. Quand tu sais qu'il arrive, rejoins moi à la Coopérative ". Et décida alors d'aller faire un tour dans ce lieu encore inconnu pour lui. Il poussa cette grande porte en bois d'où une fumée rougeâtre et odorante s'esquivait doucement. L'odeur traversa immédiatement ses narines, slalomant entre les poils de son nez, glissant le long de son palais pour s'arrêter malicieusement sur les glandes olfactives de son corps. Cette sensation étrange lui procura des frissons qu'il appellera plus tard " la chair de Gnu ". Il marcha sans réfléchir, les graviers craquants sous ses pieds cornés, et s'enfonça dans les profondeurs de cette cave. La lumière était de plus en plus rare et seules quelques torches l'alimentaient encore. Soudain elles apparurent, comme des monuments, il y en avait une dizaine, toutes identiques avec des noms graver dessus, incompréhensible pour un troll " Brouilly, Fleurie, Côtes du Rhône, Moulin à Vent, Beaujolais Villages… " . C'est de ces cuves que s'échappait la fumée. L'odeur se faisait plus prenante. Au loin, la lumière semblait plus forte et les vibrations d'un vacarme commençaient à chatouiller la plante des pieds du Dieu Du Froid. Il s'approcha hésitant, son courage n'était pourtant pas à prouver mais il était en territoire inconnu, seul et comme envoûté par cette odeur......
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Sprich |