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#. Message de Le Compteur le 3-05-2009 à 20:20
Pays: Qatar  Inscrit le : 3-05-2009  Messages: 7 (P'tit Gob')   Citer Citer

Me promenant depuis maintenant bien des lustres au sein du Hall, contemplant de par mes pérégrinations ses vastes étendues caverneuses à dos de balrog, gentiment prêté par un enragé un brin illuminé mais certes fort sympathique, je conte à qui veut l’entendre l’Histoire du Hall telle que je veux bien la voir, et telle que je l’entends des paroles pieuses et vociférantes de moults trolls, souvent imbibés. Si ce n’est plus d’ailleurs.

 

C’est dans ces lieux de villégiatures particulièrement attrayant, toujours fort vivifiant, et souvent juste vifs, que je me repose. Entouré des effluves d’alcools tout juste dissimulant les autres odorantes saveurs émanant de mes compagnons - de table - d’un soir.

Je précise « de table » pour les esprits particulièrement chagrin qui ont tendances à penser scabreusement. Sait on jamais…

 

Or, dernièrement, arnaqu… distrayant mes comparses en jouant au « ouk’elestlabouboule », mon oreille distraite, généralement coutumière à sauter sur le premier GG tombant au sol, déformation de troubadour, j’ai ouie une conversation fort bouleversante, pour un voyageur tel que moi…

 -         Un pont !!! Oui, Môssieur le spectrique... Un pont… Je l’ai vu de mes propres yeux… Sur Carmine !!!

          -         Arf, m’est d’avis mon pauv’ vieux que tu as encore joué avec des champignons peu recommandable. Il n’existe pas de ponts dans le Hall… 

Que n’entendais je là ? Une construction encore inconnue au sein du Hall aurait pu faire son apparition sans que je n’en entende parler.

Un pont, légendaire construction dans l’endroit si peu ouvert qu’est notre plat pays.

Fervent des éructions architecturales diverses et variée du Hall, dont les Temples sont les plus beaux reliefs, voilà une information qui valait son pesant de culottes de cuir.

Mettant fin, faute de place dans une bourse pourtant vaste, à la violente déculottée que j’infligeais à mes voisins de table, et certes aussi un peu parce que je fus dans l’obligation de faire taire, de manière décapitante et salissante, les injustes accusations de tricherie de mon dernier pigeon ; je parti m’enquérir plus avant de ce que pouvait avoir vu ce brave crét… ce brave troll.

 

Après quelques libations, et un coma que quelques doigts cassés permirent de prendre fin, d’un breuvage étrange « Made in Confrérie du Tonneau » - marqué sur une étiquette qui ressemblait vaguement à quelque chose de tanné et autrefois vivant – je pu en apprendre un peu plus.

Le bougre semblait effectivement avoir vu cette construction. Un édifice gigantesque, me dit il, enjambant le vide effarant laissé par la chute de Carmine. Surgissant à travers les brumes et les échappements de soufre émanant de l’horrible endroit. Entre deux vapeurs, lui est apparu l’ouvrage.

-         Mais où !!!! Où l’a tu vu ??? lui demandais je avec ma retenue toute personnelle.

-         Ch’ai plus… me dit il entre deux larmes coulant sûrement du fait que je lui broyais un peu certaines parties fragiles d’un pied leste et emprunt de générosité.

 Sur les bords de Carmine, dans l’est…arrrrrrgh… Peux tu relacher un brin ta délicate étreinte, ami troubadour…

 Etrange parole…

Sensible à sa demande polie et, ma foi, justifié, je m’y fin à sa douleur en lui resservant un tonnal de cette délicate boisson si prompte à décaper les sols et dérouiller ma hache.

 Ne tenant que difficilement, ma curiosité légendaire l’emportant sur la raison qui m’anime assez peu souvent, je pris mes affaires et sorti en vitesse, plus pour éviter de payer qui que ce soit – et aussi un peu parce que le malheureux perdant précédent semblait avoir quelques amis dans les lieux – et j’enfourcha Casimir qui s’élança, après avoir judicieusement parsemé la cour de déjection fort odorante et incendiaire, en direction de Carmine…

 Ainsi commençait une quête de savoir que j’aurais peut être du noyer dans plus de Bourbon et moins d’empressement

 

Le Compteur


#. Message de Le Compteur le 4-05-2009 à 10:07
Pays: Qatar  Inscrit le : 3-05-2009  Messages: 7 (P'tit Gob')   Citer Citer

J’aime voyager tranquillement dans le Hall, avec un empressement certain, mais sans dépenses fortuitement importantes. C’est l’une des raisons qui me poussent à ne jamais prendre le TGV. Outre le fait que, mystère encore insoluble, la plupart des guildes refusent de partager un transport avec Casimir…

Sûrement en rapport avec notre dernier passage au TGV de l’Omdre… Et du mystérieux incendie qui s’ensuivi.

Il en va de même pour les téléports. La compétence ne me rebute certes pas, mais ce pauvre Casimir s’effraie d’un rien. Je le ménage donc.

Bref…

Nous voyageons donc tout les deux, arpentant le hall dans tout les sens, au gré de nos histoires…

 

 

Laissant donc derrière moi, dans un charmant arrière plan d’un rouge tirant légèrement sur le bleu, la bien nommée ex-auberge du « Troll fumant », je m’engouffra sur la Troll N’24 en direction de Carmine, bien plus au sud-Est de ma position qui, par un grand hasard, se trouvait plus au nord. Et dans l'Ouest... Enfin, pas du même coté.

Un vague souci traversa pesamment le neurone affectif me servant de conscience devant le malheureux incident qui venait de survenir, réduisant en cendre l’établissement déjà si chaleureux que je venais de quitter…

Ma foi, cela fera un peu plus de travail aux charpentiers désoeuvrés du hall.

Satisfait donc, ma bonne action social au profil des PME hallesque, je ralluma nonchalamment  mon Ko-Hi-Ba, qui avait chu fortuitement précédemment, et réajusta mon casque à lunettes… Une longue route m’attendait…

Je bifurquais donc au rocher de la mort et filais en direction de ma prochaine étape, « le Skrim facécieux »…

Peut être en apprendrais je plus.

 

Au terme d’une promenade sans histoire, un tantinet parsemé de cadavres, de râle et d’armées en déroute, rapport à une guerre du Chaos parait il, J’arriva tranquillement à destination.

Il s’avéra que, soit que je fus déjà passé par là, soit que Casimir, seul, est arpenté les lieux, je ne trouvais guère autre chose qu’un trou béant en façade et un aubergiste apparemment un peu ennuyé…

 

-         Mon brave , commencais je, voila une architecture peu courante… Une nouvelle forme de climatisation, peut être ?

 

-         J’aurais aimé, voyageur. Mais que nenni… Mon apprenti s’est ainsi mis en tête de faire des crêpes. Ceci en est le résultat.

 

-         Outch…Sacré crêpe alors… Z’êtes bonne pâte, dis je dans un humour désarmant, de le prendre ainsi. Trop de levure peut être.

 

-         J’aurais aimé, voyageur. Mais que nenni… Il a juste voulu en faire flamber une au Kalvok. Peut être un peu trop fort, c’te bibine…

 

-         Effectivement, je connais, dis je en regardant se consumer à terre les restes d’une étiquette qui ressemblait vaguement à quelque chose de tanné et autrefois vivant.

Cependant auriez vous une chambre pour la nuit ?

 

-         J’aurais aimé, voyageur. Mais que nen… Z’avez de quoi payer ? Il reste la grange. Tout confort... MiniBar non compris.

 

-         Arf, nous nous en contenterons, avec Casimir. Lui dis je avec cette amabilité toute relative propre aux gens ayant l’habitude de se lever tôt pour ne pas réveiller le tenancier de l’établissement en partant.

 

Malgré la VMC ( Ventilation par Mur Consumé) toute récente, l’endroit ne manquait nullement d’animation. Et d’inanimation , au passage, de clients encore fumant d’où émanait comme une vague odeur de pomme fermenté et de pisse de gowap.

Ce n’est qu’après avoir secouru avec vaillance les quelques agonisants, les délestant avec compassion des bricoles GGesques les encombrant que j’entrepris de glaner quelques informations.

Ce qui fut ma foi fort peu d’à propos. Personne n’ayant séjourné dernièrement du coté de Carmine.

Noyant mon désappointement dans une rage sanglante ou, pour faire bonne mesure aux événements précédent, je fis quelques morts en bonne santé, je repris au petit matin mon aventure, sortant Casimir d’un tas fumant de bois de ce qui avait du être une grange.

Après avoir cependant entendu, entre deux soubresauts d'agonies, un vague

 - "p'têt chez Ma'haaaaaaaaaaaaaaaaaa... ruffffffff..."

 - Gni??? répliquais je, l'oreille moins fine qu'a l'accoutumée.

 - aaaaaaa'rruufffffff...aaaaaarrrrgh...couic...

Arf, mon vieil ami tenancier d'une délicate entreprise de rétributions au centre du Hall... Pas tout près ça, encore...

Considérant que j’avais dormi à la belle étoile, certes confortablement chauffé, je ne m’estimais nullement dans l’obligation de pourvoir en GG l’aubergiste pour son hospitalité.

Néanmoins satisfait par cette prise de contact pleine d'onomatopée constructives, et parce que je suis un troll emprunt de générosité, je laissais en dédommagement quelques patients que je n’avais eu le temps d’ausculter, ainsi que la joie de se construire un établissement tout neuf.

Que je suis bon avec mes comparses.

Casimir, tout aussi prévoyant,  laissa une série de fertilisant fort couru et d’excellente composition pour qui veut flamber plus de crêpes.

Ecoutant la voie de la raison, je reparti en direction du centre du Hall.

Prochaine étape, Marahuff… Rammaruf…Ma’haruff le fourgeur.

 

Le Compteur


#. Message de Le Compteur le 5-05-2009 à 10:00
Pays: Qatar  Inscrit le : 3-05-2009  Messages: 7 (P'tit Gob')   Citer Citer

Faisant contre bonne fortune mauvais cœur nous fonçions, Casimir et moi-même à travers les obscures cavernes nous séparant du Centre du Monde.

Je restais assez circonspect en voyant ma fière monture mâchouiller depuis quelques temps ce que j’aurais pu prendre pour un os, voire une stalagmite, s’il n’y avait vaguement eu une forme de pieds au bout de cette excroissance.

Voila qui était d’ailleurs fort curieux car, à part quelques troubadours au répertoire intéressants mais un peu monotone ( « Lâche ton pognon ou on t’étripent », « Tes GG ou la mort assurée », et le célèbre classique « Les mains en l’air, regarde par derrière ou on t’envoie au cimetière ») nous n’avions rencontré que peu de monde…

Il faut croire que les promenades au grand air lui offre des ressources insoupçonnables.

 Pris dans mes rêveries extatiques, je ne remarqua que fort tardivement que nous n’allions plus dans la direction escomptée.

 Bougre de nom !!!! Foutu animal !!!!

 Me voila donc bien ennuyé. Il me semblait pourtant qu’il fallait suivre la Troll N’7 « kivadepari’ataman’hrassette» entre la taverne et Ma’ha… Et je ne savais ou je me trouvais…

Une intersection se profilait devant nous. Quelle chance.

D’un tirage de naseaux au subtil dosage, j’arrêtai Casimir qui, d’un dérapage contrôlé parfaitement ignoré de ma personne écrasa le seul et unique panneau indicateur présent en ces lieux.

 Bougre de nom !!!! Foutu animal !!!!

 Je descendis d’un coup, la rage aux lèvres et fou de bave afin de lui en coller une entre les baloches… Puis je me ravisai, un pied en l’air, un doigt sur la bouche et un regard pesant de certitude sur la nuque, de ce genre « si tu tapes, je te crame les roustes et je les bouffe. »

D’un autre coté, j’ignore aussi totalement ou se trouve les bijoux de famille d’un balrog domestique, ce qui n’aide pas à la punition.

Pour un peu, je lui cassais un ongle, et je n’aurais plus eu de support à brochette pour mes libations gastronomiques de la soirée.

Pire, il aurait pu gémir toute la nuit.

Bref… Nous en étions au même point.

Perdu…

Je regarda mon cadran solaire portatif, tout en constatant de l’inutilité du propos, et en concluait que de toute façon, il était l’heure de faire une tite pause salutaire. Rapport aux envies pressantes de tout à chacun. Ce qui valu, en ce qui concerne ma chère monture, la création d’un nouveau lac olfactivement repérable.

 Secouant l’une de mes bottes posée malencontreusement dans une rigole émanant de ce nouveau lieu aquatique, j’entendis comme un petit air arrivé à mon oreille.

 «Hey ooooooh…Hey oooooooh…hey oh, hey oh j’ai perdu mon pipo..tulududutulududu… »

Etc…Etc…

D’un détour de rocher, je vis surgir deux trolls débonnaires, la hache à l’épaule et la barbe drue, sifflotant gaiement.

Safe !!! Me dis-je en cherchant d’un œil attentivement distrait une éventuelle bourse à estourbir d’un tour de main contendant.

 Je m’approchai donc des deux lascars qui, remarquant soudainement la présence de Casimir, prirent en temps d’arrêt propre à l’affûtage de toute bonne arme, et prévenant subtilement la prise de décision malheureuse propre à toute personne croisant ma monture.

 -         Amis trolls, salutations… Je me suis perdu en ces lieux alors que je me rendais vers le Centre. Un coup de main serait là bienvenu…

-         Ne te retourne pas, troll. Il y a derrière toi un balrog… Me dis le plus grand des deux

-         Je suis au courant, c’est ma monture, Casimir… Pour en revenir au suj…

-         Ne te retourne pas, troll. Il y a derrière toi un balrog…me coupa le deuxième interlocuteur, ne détachant son regard de Casi que pour faire glisser sa main vers le fourreau de son épée à deux mains…

-         Ah ! Me dis-je en m’écartant un tantinet de la ligne de mire des deux compagnons. Il se trouve que l’idée qui semble germer au sein vos modestes mais sympathiques caboches est sûrement quelque chose qu’il vaudrait mieux les laisser traverser. Un peu comme l’idée d’apprendre à compter à plus de 21.

-         Ne te retourne pas, troll. Il y a derrière toi un balrog…me répétèrent en cœur mes interlocuteurs loquaces.

 Enfin, derrière moi, il n’y avait rien depuis quelques temps, ayant pris le parti de regarder le spectacle qui allait s’offrir sous peu à mes yeux. Mais bon, ne nous embarrassons pas de détails techniques.

Posant tranquillement mon derrière sur un rocher qui passait par là, je pu donc profiter de la première vague d’assaut, qui fut d’ailleurs aussi la dernière, que Casimir balaya tranquillement d’un coup de dents nonchalant.

 -         Donc, disais je précédemment, j’ai perdu ma route et aimerais retrouver mon chemin. Puis je compter sur votre dévouée coopération ? Ai je demandé en me levant délicatement de mon strapotin minéral

-         Arrrrrrhhhh…bobo… entendis-je susurrer dans un spasme sanguinolent. Tu es sur la Troll E’18.

 Mince !!! Foutre poil !!! Enfer & stupéfaction !!! Turlututu chapeau pointu !!! Je m’étais fortement égaré de ma route première, m’enfuyant donc plein Est sur une route dont les pires rumeurs portent à croire qu’elle mène aux prémices des Enfers. Faut dire que ce numéro ne m’a jamais vraiment porté chance, allez savoir pourquoi.

je m'écroulai, pris dans les vicissitudes d'une réflexion ou la parcimonie ne semblait prendre le dessus que sur l'indignation.

Pas d’bol quand même.

 -         Peux tu dire à Casimir de se lever de mes jambes et de recracher la seconde moitié de mon compagnons ? S’te plait ? entendis-je supplier un peu plus bas.

 Ah…Certes…Il faut dire qu’il est très soupe au lait, comme animal de compagnie. Je me demandais d’ailleurs ou pouvait bien être passé la première moitié.

Bah…c’est un gourmand, me dis-je avant de remarquer que le rocher sur lequel je vaquais à ma réflexion semblait porter des chausses fort seyantes.

Ce qui explique la vague odeur résiduelle me titillant les narines.

Faisant signe à Casimir de cesser de se curer le nez avec le casque à pointe de son demi casse-croûte j’en profitais pour m’enquérir de nouvelles sur ma quête.

 -         Aurais tu entendu parler d’un pont, par hasard ?

-         Oui, il me semble en avoir entendu parlé dans un petit village au nord de Carmine. « Au bon coin agité », si je me souviens bien… Me répondit t’il, une grimace au coin d’un œil vaguement emprunt de douleurs insupportables

 Mince !!! Foutre poil !!! Enfer & stupéfaction !!! tirlipinpinsurlechiwouahoua !!! Ce n’était pas du tout sur ma route. D’un autre coté, je n’étais pas contre le fait d’aller visiter une bonne auberge que je ne connaissais que très mal, et revoir peut être le vieux Saurthopaugnon qui traînait ses guêtres et sa forge dans le coin. Dans le « petit village » qui s’avérait, Ô troll inculte, l’une des plus grandes bourgades du Hall.

Voila une information qui valait son pesant de patte de Xorn.

Je décidais quand même de continuer ma route vers le Centre. Peut être aurais-je plus de détails à me mettre sous la patte.

 

Me levant de mon estimé moitié de support fessier, je sorti un Mont-hékrisst-eau Number2 "module Torpedo" de ma manche, que j’allumais délicatement au feu encore vif de la seconde chausse avant de remonter sur Casimir, à moitié endormi par sa digestion lascive.

-         Merci, euuuuh, Machin, de ta précieuse aide… lui dis-je dans un élan de sociabilité fort peu commun.

-         Mais de rien, voyageur. Mon nom est Killer…Arrgh… et la douleur m’égare.

 J’esquissais un sourire en entendant pareil nom, fort bien porté à qui évite de s’en prendre à ma monture et pour qui aurait envie de se prendre des baffes à tout va. C’est pas bon pour la santé, ça…

 Saluant le compagnon de jeux en partant, d’un coup de hache amical entre deux clavicules hospitalières, laissant du coup une délicate couleur vermillon sur l’acier bleuté de Marguerite, ma fidèle lame naine, je bâti les flancs de Caz, repartant sur mes pas afin de rejoindre ma route…

 Hop là, profitant du beau temps, et de mon humeur fortement en hausse après une petite flasque de Djak D’nyel, ( Hold K’nt’cky N°7 virginal barrel), je fis chauffé ma tyrolienne…

 Get your Balr’g runnin'
Head out on the Trollway
Lookin' for adventure
And whatever comes our way
Yeah Trollin' go make it happen
Take the Hall in a love embrace
Fire all of your swords at once
And explode into place

I like smoke and lightning
Heavy metal thunder
Runnin' with the wind
And the feelin' that I'm under
Yeah Trollin' go make it happen
Take the Hall in a love embrace
Fire all of your axes at once
And explode into race

Like a true nature's child
We were born, born to be wild
We can climb so high
I never wanna die

Born to be wild
Born to be wiiiiiiiiiiiiiiiiiiild


(Toute ressemblance avec des faits réels n'est que purement fortuite. De même, les noms et interlocuteurs, pour le bien de tous, ont été changé. Toute coincidence ne serait que le plus pur fruit du malencontreux harsard hasardeux, tombé sur l'auteur par un soir trop arrosé.)


#. Message de MoysylnOeil le 5-05-2009 à 12:34
  [Ami de MountyHall]
39860 - Moyzyln'oeil (Tomawak 48)
Pays: Autre  Inscrit le : 15-07-2004  Messages: 2326 (Djinn Tonique)   Citer Citer

#. Message de Le Compteur le 5-05-2009 à 20:14
Pays: Qatar  Inscrit le : 3-05-2009  Messages: 7 (P'tit Gob')   Citer Citer

Après avoir laissé l’ami khaillleur (en langage de néfle), tout agonisant de remerciements extatique à mon égard, et fait déserté toute la racaille polluant mon trajet avec mon célèbre teint de voix, reconnaissable entre tous (et oui…difficile de se boucher les oreilles en tenant son épée…) et fait inopportunément quelques décès à l’insu de mon plein gré (et oui… ceux qui essayent malgré tout sont souvent sujet à un fort mal de crâne précédent généralement à une hémorragie intra crânienne fatale…), nous retrouvâmes, Casimir et votre modeste serviteur, le chemin qui devait nous mener prestement au Centre.

Devenant chaud bouillant, comme une succube un jour de cuir noir sur une banquette en chaleur, suite à mes prestations vocales, il me tardait d’être enfin à destination et de poser mes tongs sur un support moins ventripotent et dodelinant. Et sous un accueillant intermède féminin, ou alcoolisé…Ou les trois…

 Les passages au Centre du Hall avec Casimir sont toujours sujet à de grandes crises de rires lorsque je les raconte au coin d’un feu, un soir humide où mon auditoire à généralement la chance de ne pas avoir mis le nez dehors à mon arrivée, et donc le mérite d’être attentif, alerte, et surtout vivant.

J’ai certes déjà fait quelques belles représentations sur une clientèle souffreteuse, agonisante, voire partiellement ou totalement morte. N’en déplaise à certains, mais les fous rires sont moins spontanés.

Il s’avéra que là, pour le coup, la préoccupation semblait toute autre.

J’avais en face de moi ce qui semblait être une armée en ordre de bataille, en route pour les Dieux je ne sais où… Mais manifestement particulièrement motivée.

Il y a d’habitude foule, chez Ma’ha…Et bien là, non… On ne pourrait pas franchement dire çà.

Là, il y avait marée trollesque…

Et au milieu de cette foule bigarrée, je regarda passer un étrange engin qui, s’il n’avait Pas l’air de combat, aurait fait gémir n’importe quelle trollette un brin vicieuse…

 Curieux de nature, presque autant que généreux il faut dire, je tournai les talons et m’apprêtait à rentrer  chez mon vieil ami fourgueur lorsque je rme heurta de manière fort brutale dans ce qui aurait pu être une porte sérieusement blindée si elle n’avait lâché un juron que seul la décence, et mes tympans fragiles, m’empêche de transcrire ici…

 -         Outch !!!!!! Scrameustache à roulette (transcription libre)!!!!!! Fait donc attention l’ami, à l’endroit où tu poses ta vilaine gueule… Tu vas faire des marques sur ma tunique de feu…

 Aie… Ca commençait mal…

 -         Ah, navré, chère armoire à pattes. Je t’avais confondu à la raclette à boue de l’entrée… lui répondis-je avec mon plus beau sourire, de celui que l’on ne voit généralement qu’une fois.

-         Arf…gurgurat-il avec, dans l’œil gauche, un éclair que je trouverais particulièrement déplaisant pour qui veut rester pacifiquement en vie. J’aime pas les Trolls, me dit il en me tendant une paluche aussi immense que poilante…

-         Ah !!! m’exclamais je en commençant à sortir ma carte de visite contendante. Celle de 70 kilos. Celle de 120 ayant tendance à ne laisser de souvenirs qu’a très courts termes… Moi, ça dépends.

-         Mais non, mon ami…JPLT, c’est mon nom se reprit-il, notant certainement mon hospitalière attention.

 Que pouvais je faire d’autre ? Ils avaient l’air assez nombreux dans son armure… Et autour.

 -         En chantier, je m’appelle Teuze lui répondis-je en tendant ma main. Mais mes amis m’appellent Le Compteur.

 Et il parti d’un grand rire qui, je l’avoue, me désarçonna…

 -         Hey !!! Moyz, le troll là, il s’appelle Teuze… Mouhahahahahaha… cria t’il à l’adresse d’un Tomawak en toge rouge et noire.

En temps normal, ce genre de réponse aurait eu de fâcheuse conséquences entrainant l'éviction certaine de la langue à l'intérieure de la bouche ayant prononcée ces paroles, et la création d'un saillant string en peau de papilles gustatives à son propriétaire...
Faut croire que je vieillis...

-         Un nom qui creuse… Je rejoins Bob. Répliqua t’il avant de s’en retourner et de disparaître dans un portail proche…

-         Ah… T’inquiète, c’est un taciturne. Particulier mais gentil à qui ne le prend pas à rebrousse-poil, et ne se met pas à portée de projo. C’est à toi la bestiole qui mâchouille une partie de notre avant-garde? me demanda t’il en pointant d’un injuste doigt accusateur Casimir…

-         Ah oui… Il est portant bien dressé… Un petit creux sans doute… Il s’arrête généralement au troisième en-cas

-         Pas grave… Ca sert à ça, l’avant-garde. Qu’est ce qui t’amène dans le coin en si sombre période ?

Je m'abstenais de lui répondre que, dans le Hall, les sombres périodes avaient

tendance à être assez coutumières du fait, et surtout assez normal, quand on y

pense, pour qui passe sa vie dans un dédale de cavernes.

-         J’enquête sur la création d’un item architectural unique. Un pont.

-         Ah oui… Le légendaire pont sur Carmine… J’en ai entendu parlé dernièrement.

 Je ne sais s’il dénota ma surprise qui, si la peur de l’abîmer un peu n’avait prévalue, lui aurait value un amical coup de hache.

 -         Si tu cherches des infos, tu ne les trouveras pas ici, continua t’il en soufflant entre ses mains bleuies par le froid. Il n’y a ici que des mercenaires et des représentants des Eglises du Hall. Nous partons combattre le Chaos qui sévit au sein du Hall et détruit nos Temples…

-         Et la machine ? lui demandais je dans un élan de gratitude

-         Le couillard ? Un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres… Une surprise de taille…

 Il tourna sur lui-même et commença à partir dans un immense éclat de rire et marchant vers le même portail précédemment prit par son compagnon… S’arrêtant, il fit volte-face.

 -         Si tu cherches à en savoir plus, va au village de "Maison Gros", au nord de Carmine. Et pointe ton nez « Au Sacré Tonnal ». C’est le seul endroit où tu pourras avoir de plus amples renseignements… Dommage que tu ne l’ais pas dit plus tôt, enchaîna t’il en traversant le portail dans un éclair rose vif… Beuuuurk, j’aime pas le rose…

Dommage ? pourquoi dommage… Je haussais les épaules, cette interrogation n’ayant pas de réponse, et m’en retourna vers le débit de boisson le plus proche.

Voila que je trouvais bien malgré moi, et grâce à ce sympathique énergumène de Feu, les informations qu’ils me manquaient.

Je jetai un coup d’œil à Casimir, qui finissait son troisième larron. Il me restait un peu de temps pour aller saluer mon vieil ami, et m’enfiler au passage de quoi dissoudre une partie de mes intestins…

 Le «  Sacré Tonnal »… La légendaire auberge de la Confrérie du Tonneau… Voila une suite de parcours qui n’allait pas manquer de piments. Et sûrement d’une bonne cuite carabinée…

 En attendant, allons nous réchauffer le gosier…

 I want to break three !!!!

I want to break threeeeeeee!!!!!!

I want to break three trolls in their eyes

Two are so self satisfied I don't need two
I've got to break three
Gods know, Gods know I want to break three


#. Message de Le Compteur le 16-05-2009 à 13:04
Pays: Qatar  Inscrit le : 3-05-2009  Messages: 7 (P'tit Gob')   Citer Citer
La suite arrive... Très en retard

#. Message de Le Compteur le 9-10-2009 à 16:23
Pays: Qatar  Inscrit le : 3-05-2009  Messages: 7 (P'tit Gob')   Citer Citer

Il s’avère que je n’aime pas l’humidité… C’est plein d’eau, et c’est humide. Deux bonnes raisons pour ne pas se satisfaire de cet état.

L’autre point négatif est que cela avait tendance à faire rouiller Marguerite, à enrhumer Casimir, et à me pourrir mes cigares à outrecuidance…

Ou peut être à pourrir Marguerite, faire rouiller Casimir et enrhumer mes cigares... Je ne savais plus trop, en fait.

Lorsque ce n’était pas les allumettes dont le souffre avait tendance à ne pas apprécier le caractère spongieux de son état humecté.

C’est taquin le souffre, n’importe quel dragon pourra vous le dire de vive voix, au creux d’une oreille accueillante et, potentiellement, consumante.

 

Bref, je n’aime pas l’humidité, et elle me le rend bien.

Casimir, parfaitement accommodé de son rhume avait une certaine tendance à l’éternuement. Ce qui, sur cette route particulièrement basse, avait tendance à mettre mon casque à très rude épreuve.

Et même mon moral, suite à un dernier éternuement se suivant de quelques heures d’un coma noctambule qui, au vue de l’état de mon front, m’avait été offert par une projection verticale rocheuse répondant au doux nom de stalactite. Avec un T, comme « Tiens dans ta gueule… ».

A ne pas confondre avec stalagmite, avec un M comme dans « Mais je vois pas de quoi tu parles… »

Voire avec Stalag-Tit, qui est un endroit fort peu connu que nous devons au bons soins des trollskistes qui, fidèles à leur réputation d’hôte prévenant, ont toujours tendance à pousser le vice hôtelier un brin loin dans l’humour noir.

Tout cela pour dire que, depuis que nous avions quitté JPLT et le chaud cocon douillet (référent au caractère exécrable de Casimir qui s’embrase pour un rien ) de notre dernière auberge, nous avancions doucement vers notre nouvelle destination : La Confrérie du Tonneau.

 

J’eusse d’ailleurs appris, entre deux kalvoks bien tassés et la dissolution de la table les supportant, que la Confrérie possédait un charmant établissement alambiqué à souhait, ou tout troll digne de ce nom avait la chance de déguster un nombre incommensurable et boissons dont certaines avaient, parait il, tendance à vouloir se déplacer toute seule.

Curieuse coutume.

 

Je me demandais malgré tout si, sur l’entre fait de ces derniers jours, la présence de Casimir n’allait pas créer un léger précédant rocambolesque au sein du dit établissement. Le Tonneau avait aussi la réputation d’abriter des types hargneux, particulièrement envers les balrogs maladroits.

 

Chemin faisant, j’eu le plaisir de rencontrer quelques compagnons de route qui, lorsqu’ils ne servaient pas de cure dent agonisant à Casimir, me racontaient les dernières nouvelles émanant du Hall.

Il semblait que le Chaos avait été vaincu, ou tout du moins mis fortement en déroute.

Les gliseux semblaient doucement se remettre de la perte de nombres de leurs églises.

Cependant d’autres rumeurs annoncaient l’arrivée d’un prince gritche particulièrement déplaisant, ainsi que lots de créatures démoniaquement horripilantes répondant au doux nom de Daemonites.

Mouarfarfarf…pensais je… Cela me rappelait ma tendre et douce dernière femelle, répondant au même prénom. Je néanmoins pris d’une forte crainte qu’un magicien quelconque est pu la réveiller de son tombeau, la multiplier tel des petits pains, afin qu’elle me retrouve et fasse en sorte de me rendre le juste retour de bâton inhérent à sa mort.

Il faut dire que je n’y avais pas été avec le dos de la rapière…

Crainte effacée cependant pas la description des abjectes créatures, qui me paraissaient bien plus séduisante que leur homonyme.

Je ne vous ai jamais parlé de ma femelle (feu) ?

Cela tombe bien, je n’en n’ai pas envie en ce jour.

Disons que Casimir est un bien charmant compagnon à coté de ce reliquat de démon sortit des Enfers.

Bref…

Tout cela soulevait encore moult questions sur l’avenir du Hall. Questions qu’il m’intéresserait de parcourir après avoir enfin résolu le mystère de ce pont.

AH !!!!!!

Mais voilà que se profilait enfin le village ou je trouverai sûrement sustentation intellectuel…

 

Le Compteur

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