MountyHall - La Terre des Trõlls

	Ze T-Shirt
MountyHall

Référencé sur

Nous sommes le Mundidey du Phoenix du 23° cycle après Ragnarok

Bienvenue Invité

Tous les Forums

Histoires, Quetes et Actions d'Eclat - La vie des Trõlls

Modérateurs de ce forum : Aghabeu, Dabihul, Grankausto, Loinvu, Madère, Mamoune, Modérateur 6, Modérateur1, Modérateur2, Modérateur3, Modérateur4, Modérateur5, Mr x, Rouletabille, Schtroumpf, TilK, VYS, Xaruth

Lorsque vous écrivez sur ce Forum, vous devez vous mettre dans la peau de votre Trõll. Merci de ne pas faire de Hors sujet ni de Hors jeu.

Un Héritage du passé
[Pages : 1, 2]

#. Message de Dorken le 30-12-2007 à 23:23	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

Il arriva, alors qu'il marchait avec déprime en se cachant les yeux pour ne pas être ébloui par la lumière de la surface ou quelque monstre l'avait expédié, que Dorken tombe dans un trou de météorite. Pas un trou de météorite commun. On dit que celui-là était si profond que le troll crut bien n'en jamais finir de tomber, et qu'il eut le temps de compter les têtes de gobelins sautant les poutres et de s'endormir trois fois avant que sa chute ne prenne fin.

Le choc fut brutal, et Dorken n'avait plus un os en place. Mais les trolls sont robustes. Tant bien que mal, il remit sa carcasse debout; Un bras lui pendait au côté, sans qu'il puisse rien faire pour le bouger, et son corps en charpie sanguinolente le portait à grand mal. Le seul bruit qu'il put entendre était celui des gouttes de sang qui ruisselaient le long de ses membres sur la pierre froide et lisse que foulaient ses pieds. Tandis que celui de ses yeux qui n'était pas complètement broyé tentait de percer la noirceur abyssale ou il avait échoué, il sentit, plus qu'il n'entendit, un vrombissement.

Puisant au plus profond de ce qui lui restait de forces, il arracha à ses jambes quelques pas titubants et aveugles, son bras intact inutilement tendu devant lui en quête d'un obstacle, avant que l'un de ses genoux ne se dérobe, et l'envoie s'étaler de tout son long contre le sol glacé, dans un bruit mat qui ne trouva aucun écho. Il serrait les dents pour ne pas laisser échapper le cri de douleur qui avait poussé sa poitrine en tombant. « Sang des cavernes !», siffla-t-il finalement. Quelle guigne, foutrenom!

Il sentit pourtant que ces quelques pas n'avaient pas été vains, il sentait le vrombissement avec plus d'acuité; Il aurait juré que la chose -quoi qu'elle soit- qui en était la source était à portée de main. Son bras encore mobile ne l'était plus vraiment, coincé sous le poids de son corps lourd comme un gowap mort. Il ne sentait plus ses membres, et son souffle s'éteignait petit à petit. Il gisait, bel et bien, un cadavre où la vie s'attardait un peu, un sac de chairs douloureuses englué à la pierre impitoyable. Mais il voulait savoir, il voulait atteindre ce vrombissement, plus que tout autre chose, cétait ce qu'il voulait, sans pouvoir s'expliquer pourquoi.

Le vrombissement s'intensifia, devenant presque audible -ou était-ce dans ses oreilles?-, comme si sa volonté y était liée, et l'oeil valide de Dorken se mit à briller d'une flamme nouvelle. Il prit une grande insipiration, et releva la tête. Avec un rugissement de rage, il extirpa son bras de sous son corps, et tendit sa main ouverte dans la direction que lui hurlaient ses sens. Rien. IMPOSSIBLE! Il appuya son avant-bras sur le sol et hissa son corps sur quelques centimètres. L'effort était si intense qu'il faillit perdre connaissance. La sueur se mêlait au sang sur son visage comme il tentait désespérément d'atteindre le vrombissement, le bras tendu, les doigts écartelés. Il sentait qu'il sombrait, ses pensées s'embrouillaient, il luttait pour retenir son souffle qui s'enfuyait. Encore un peu!

LA! il l'avait senti, au bout de ses doigts! Si! Il y avait même eu un bruit! Vis! -se dit-il- encore quelques battements de coeur! Rien que quelques battements... A force d'effleurer l'objet, il parvint à le déplacer. Le rapprocher. Tremblant, et à bout de forces, il finit par s'en saisir, enfin.

C'était du métal. Etrangement, il était chaud au toucher, et le vrombissement semblait pénétrer Dorken comme il le serrait entre ses doigts. Un cercle de métal, grand comme la main. La main énorme d'un troll. Suffoquant, il faisait jouer ses doigts frénétiques sur les différentes parties imbriquée qui le composaient. Tout à coup il y eut un déclic, un élément s'était déplacé à l'intérieur du cercle. Des symboles se mirent à luire d'une lumière dorée dans l'obscurité silencieuse. Dorken lut avec avidité les premiers mots tandis qu'il s'enfonçait dans l'inconscience.

«* Sache * que nous sommes le premier peuple........ »

Quand Dorken se réveilla à la surface, avant même d'ouvrir les yeux, il fut pris d'un instant de panique à l'idée de ne plus avoir l'objet. Il se redressa en sursaut, assis par terre, ses mains crispées serraient le cercle sur sa poitrine.

Après s'être enfoncé un peu dans les cavernes, il passa des jours à manipuler le cercle en tous sens, car différentes manpulations donnaient accès à différents textes, chacun contenant un enseignement.

C'est ainsi que Dorken vint à connaître les enseignements de Zerthimon, l'un des premiers trolls, qui contaient les premiers jours du Hall, et du peuple libre, les trolls... Les trolls de la maison de Zerthimon s'appelaient les Githzeraïs.

Voici ce que Zerthimon enseigna à son peuple aux jours premiers, et qu'il inscrivit sur ce cercle articulé, qui ressort des entrailles du Hall après des temps longs comme la nuit des cavernes et plusieurs Ragnaroks pour aider le peuple une fois de plus....

#. Message de Dorken le 30-12-2007 à 23:26	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

Le premier cercle de Zerthimon

La première combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"*Sache* que nous sommes le Premier Peuple."

"Autrefois, tout n'était que lumière. On pensait que les trolls avaient été engloutis par la lumière. Lorsque les trolls ont appris à se *connaître*, ils ont échappé à la lumière et se sont transformés en chair .

"Grâce à ses pensées et à ses *connaissances*, le Peuple a façonné le Hall et s'y est installé avec sa *connaissance* pour le soutenir."

"Mais la chair représentait quelque chose de nouveau pour le Peuple et grâce à elle, il apprit à se *connaître*. La chair donna naissance à de nouvelles pensées. La cupidité et la haine, la souffrance et la joie, la jalousie et le doute. Ces pensées imbriquées divisèrent l'esprit du Peuple. Et à cause de cette division, le Peuple fut puni."

"Les émotions de la chair étaient fortes. La cupidité et la haine, la souffrance et la joie, la jalousie et le doute, toutes ces émotions servirent de guide menant aux ennemis. En devenant charnel, le Premier Peuple fut asservi par ceux qui ne *connaissaient* la chair que comme un outil au service de leur volonté. *Sache* que ces bêtes étaient les légions de Chulzi. »

"Les *Chulzi* étaient une race qui n'avait pas appris à se *connaître*. Ils avaient appris comment empêcher les autres races de se *connaître*."

"C'était les monstres. Ils vivaient dans la chair et considéraient la chair comme un outil au service de leur volonté. Leur sang ressemblait à de l'eau et ils modelaient les esprits avec leurs pensées. Lorsque les *Chulzi* rencontrèrent le Peuple, celui-ci n'existait plus en tant que tel. Il avait été asservi."

"Les *Chulzi* menèrent le Peuple du Premier Monde vers les Faux Mondes. Là-bas, les *Chulzi* lui enseignèrent la Voie de la Chair. A cause d'eux, le Peuple *connut* l'égarement. Il *connut* la souffrance. Il *connut* la mort, la mort du corps et de l'esprit. Il devint le bétail d'un autre peuple qui consommait sa chair. Il *connut* l'horreur d'être fait pour ressentir de la joie pour ce genre de choses."

Le Second cercle de Zerthimon

La deuxième combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"*Sache* que la chair ne peut marquer l'acier. *Sache* que l'acier peut marquer la chair. C'est en *sachant* ceci que Zerthimon est devenu libre."

"*Sache* que les monstres étaient des êtres de chair. Ils se reposaient sur elle et s'en servait comme d'un outil. La surface, dans les Faux Mondes des *Chulzi*, étaient l'un des lieux où la chair les servait."

"C'est dans les champs que les *Chulzi* jetaient les dépouilles des gens du Peuple après avoir dévoré leur entrailles. Les enveloppes vides étaient ensuite fertilisées pour faire pousser des herbes toxiques. Zerthimon labourait ces champs sans avoir conscience de ce qu'il était devenu. Ce n'était qu'un outil de chair, et la chair était satisfaite."

"C'est dans ces champs que Zerthimon apprit l'évangile de l'acier. Un jour, alors qu'il labourait son champ à mains nues, il découvrit une dépouille qui possédait toujours ses antrailles. Le troll n'avait pas nourri les *Chulzi*. Et pourtant, il était mort."

"Zerthimon eut du mal à comprendre que l'un des défunts ait pu mourir sans avoir servi de nourriture. Il lui vint alors le désir de comprendre ce qui était arrivé à cet homme."

"Une lame en acier était enfoncé dans la tête du défunt ; elle avait traversé la boîte crânienne. Zerthimon comprit que c'était ainsi que le troll avait trouvé la mort. L'acier avait marqué la chair, mais l'inverse n'était pas vrai."

"Zerthimon prit la lame et étudia sa surface. Il y vit son reflet et, pour la première fois, prit conscience de lui-même. Le tranchant de l'arme était acéré, mais sa volonté était totalement soumise à celle de son utilisateur. C'est cette même lame qui se lèverait contre Gith après que Zerthimon ait fait son Discours des Deux Cieux."

"Zerthimon garda longtemps l'arme, et nombreuses furent les réflexions qu'elle lui inspira. Il l'utilisa dans les champs pour faciliter son travail et, ce faisant, pensa à tous les usages possibles qu'il n'en faisait pas."

"Les *Chulzi* étaient puissants et Zerthimon avait toujours cru qu'il n'existait rien qu'ils ne *sachent* pas. Et pourtant, les monstres ne possédaient pas d'outils en acier. Leurs seuls outils étaient de chair. Il n'utilisaient qu'elle, car elle les constituait et ils la connaissait intimement. Mais l'acier était supérieur à la chair. Quand la lame avait tué le défunt, la chair avait cédé devant l'acier."

"C'est à cet instant que Zerthimon comprit que la chair était plus faible que l'acier. Et cela lui permit de comprendre que l'acier était plus fort que les *monstres*."

"L'acier devint donc l'évangile du Peuple. Car tu dois *savoir* que c'est grâce à lui que le Peuple a conquis sa liberté."

Le Troisième cercle de Zerthimon

La troisième combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"De nombreux tours de roue durant, Zerthimon travailla pour *Chulzi* et ses partenaires dans les cavernes des Faux Mondes. Son travail serait venu à bout de beaucoup d'autres, mais il ne céda jamais, malgré les tourments et la fatigue."

"Un jour, Chulzi ordonna à Zerthimon de comparaître devant lui. Là, il l'accusa de s'être montré lâche et obstiné, ce qui ne pouvait que nuire aux partenaires de *Chulzi*. C'était là une accusation sans fondement, car Chulzi cherchait juste à découvrir si le feu de la révolte brûlait dans le coeur de Zerthimon. Il voulait *savoir* si Zerthimon était un esclave ou un rebelle."

"Zerthimon préféra se laisser châtier par les *Chulzi* plutôt que de dévoiler la force intérieure qui l'habitait désormais. Il *savait* en effet que cela ne servirait à rien de montrer la haine qui grondait en lui ; pire, cela ferait même du tort à ceux qui pensaient comme lui. Il accepta donc sa punition sans rien dire et fut attaché aux Piliers du Silence, où on le laissa souffrir un tour de roue durant."

"Attaché qu'il était aux piliers, Zerthimon laissa son corps derrière lui et envoya son esprit en un lieu où il ne souffrirait pas. Il endura le tour complet et, quand on l'amena devant Chulzi, il sacrifia à la coutume en remerciant son maître de l'avoir châtié. Ce faisant, il fit croire aux *Chulzi* qu'il était toujours un esclave. Mais en réalité, son coeur était libre."

"En étouffant le feu de la haine qui brûlait dans sa poitrine, Zerthimon fit croire à Chulzi qu'il était faible. Et quand vint enfin l'heure du Soulèvement, Chulzi fut le premier * monstre* à périr sous les coups de Zerthimon."

Le quatrième cercle de Zerthimon

La quatrième combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"*Sache* que le Soulèvement du Peuple contre les *Chulzi* prit forme après de nombreux tours de roue. Nombre de membres du Peuple furent rassemblés et instruits en secret pour apprendre comment vaincre leurs maîtres *monstres*. Ils apprirent à protéger leur esprit et à s'en servir comme d'une arme. Ils étudièrent l'évangile de l'acier et comprirent qu'ils pouvaient être libres."

"Certains apprirent la nature de la liberté et la prirent dans leur coeur. Ce *savoir* les rendit plus forts. Craignant la liberté, les autres gardèrent le silence. Mais il y avait également ceux qui connaissaient la liberté et l'esclavagisme, et pour qui il valait mieux que le Peuple reste asservi. Vilquar était de ceux-là."

"Pour lui, le Soulèvement n'était pas synonyme de *liberté*, mais d'opportunité. Il *savait* que les * Chulzi * avaient pris pied sur nombre de Faux Mondes. L'univers des monstres était déjà si grand que leurs yeux étaient tous tournés vers l'extérieur et ce qu'ils ne possédaient pas encore. Mais l'oeil de Vilquar, lui, vit tout ce qui échappait aux * Chulzi *, lesquels n'eurent jamais conscience de l'approche du Soulèmenent."

"Vilquar alla trouver son maître, Zhijitaris, en lui apprenant ce qu'il savait du Soulèvement à venir. S'asservissant un peu plus encore, Vilquar proposa aux monstres de surveiller le Peuple contre récompense. Les * Chulzi * acceptèrent le marché."

"Une fois l'accord entériné, une sombre période commença pour le Peuple. Nombreuses furent les trahisons commises par Vilquar, et nombreux les membres du Peuple dévorés par les *monstres* pour étouffer le Soulèvement dans l'oeuf. Tout portait à croire que celui-ci n'aurait jamais lieu et les * Chulzi * était satisfaits de leur espion."

"C'est au terme de cette période que Zerthimon apprit la trahison de Vilquar. Quand il eut conscience que Vilquar était un espion à la solde des *monstres*, Zerthimon fit en sorte que le Peuple cesse de parler de Soulèvement, afin que le fourbe croit qu'il avait réussi. Car Zerthimon *savait* que Vilquar ne pensait qu'à la récompense qui lui avait été promise, et qu'il verrait ce qu'il voulait voir."

"Le regard luisant de cupidité, Vilquar retourna voir son maître Zhijitaris et lui dit que le Soulèvement était maté et que les *Chulzi* pouvaient de nouveau tourner toute leur attention vers l'extérieur de leur empire. Il leur dit qu'ils avaient fait preuve d'une immense sagesse en faisant appel à lui et demanda sa récompense."

"Mais, dans sa grande cupidité, Vilquar avait oublié pourquoi le Peuple recherchait la liberté. Il ne savait plus ce qu'était exactement l'esclavage, ni ce que ses maîtres *Chulzi* voyaient en lui. Et à sa trahison du Peuple répondit celle de ses maîtres. Vilquar apprit alors que, même s'il avait longtemps été l'oeil des monstres, un oeil qui ne voit plus rien devient vite inutile."

"Les *Chulzi* le récompensèrent en lui ouvrant le crâne et en dévorant son cerveau. Cela fait, le cadavre de Vilquar fut jeté à la surface afin que son sang puisse empoisonner l'herbe venimeuse."

Le Cinquième cercle de Zerthimon

La cinquième combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"Zerthimon fut le premier à comprendre ce qu'était la liberté. Mais ce n'est pas lui qui, le premier, pensa à se rebeller."

"C'est Gith, reine-guerrière du Peuple, qui eut la première le sens de la rebellion. Elle avait servi les * Chulzi * sur nombre de leurs Faux Mondes en tant que soldat, et elle connaissait intimement la guerre, dont elle portait les mystères dans son coeur. Elle avait compris comment il était possible de faire usage de la force pour s'imposer aux autres. Elle connaissait les chemins du pouvoir et *savait* comment prendre aux conquérants les armes qui permettraient de les battre. Sa concentration était à nulle autre pareille, et son esprit et sa lame ne faisaient qu'un."

"Le jour où Zerthimon fit la connaissance de Gith, il cessa de se connaître lui-même. Les paroles de la guerrière allumaient le feu de la révolte dans le coeur de ceux qui l'écoutaient. En l'entendant, Zerthimon voulut connaître la guerre. Il ignorait pourquoi il réagissait ainsi, mais ce qu'il *savait*, c'est qu'il voulait unir sa lame à celle de Gith. Il voulait exprimer pleinement sa haine et partager sa douleur avec les *Chulzi*."

"Gith faisait partie du Peuple, mais sa connaissance d'elle-même dépassait l'entendement de Zerthimon. Elle connaissait les * Chulzi * et les voies de la chair et, se connaissant intimement, elle allait découvrir le moyen de vaincre les monstres au combat. La force de son *savoir* était telle que tous ceux qui la suivaient finirent par se connaître eux-mêmes."

"Gith était seule, mais sa grande force consistait à faire prendre conscience aux autres de leur valeur. Et Zerthimon posa sa lame aux pieds de Gith."

Le sixième cercle de Zerthimon

La sixième combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"Dans les Plaines désolées, Zerthimon dit à Gith qu'il ne pouvait y avoir deux cieux, et ses paroles déclenchèrent la guerre."

"Et le Peuple parvint à s'affranchir de ses maîtres * Chulzi * et à connaître enfin la liberté. Mais, alors même que les dernières flammes vertes du champ de bataille ne s'étaient pas éteintes, Gith parla de continuer la guerre. Beaucoup étaient d'accord avec elle, guidés qu'ils étaient par la haine qui les habitait. Gith ne souhaitait plus seulement vaincre les *Chulzi*, elle voulait les exterminer dans l'infinité des cavernes. Et, une fois les monstres éradiqués, le Peuple ferait la guerre aux autres races qu'il rencontrerait."

"Le feu de la haine brûlait toujours aussi fort dans le coeur de Gith. Ce n'était qu'au combat qu'elle se connaissait et qu'elle était vraiment vivante. Et tout ce qu'elle voyait, elle voulait le conquérir."

"Zerthimon fut le premier à se dresser contre Gith. Il expliqua que le Peuple connaissait désormais la liberté et qu'il lui fallait maintenant apprendre à se connaître lui-même pour dépasser le mal qu'on lui avait fait. Et beaucoup se rallièrent à ses paroles, qui en avaient assez de la guerre contre les * Chulzi *."

"*Sache* que le coeur de Gith ne rejoignait pas celui de Zerthimon sur ce point. Elle affirma que la guerre se poursuivrait jusqu'à la destruction totale des * monstres *. Alors, le Peuple pourrait s'emparer des Faux Mondes. Gith dit à Zerthimon que tous deux se tiendraient sous le même ciel. Elle n'aurait pu se montrer plus menaçante si elle avait sorti son arme du fourreau."

"Zerthimon fit alors le Discours des Deux Cieux. Et la guerre repartit de plus belle."

Le Septième cercle de Zerthimon

La septième combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"*Sache* que le Soulèvement du Peuple contre les *Chulzi* se décida sur de nombreux tours de roue. Beaucoup vécurent et moururent alors que le Soulèvement prenait forme."

"Le Soulèvement se prépara lentement. Le Peuple rassembla suffisamment d'acier pour pouvoir marquer la chair des *monstres*. On trouva le moyen d'être au courant des déplacements des monstres. D'abord hésitant, il devint ensuite plus précis. Une fois leurs déplacements connus, les *Chulzi* furent observés. Et il fut ainsi possible de comprendre comment leur esprit fonctionnait."

"Une fois cela fait, les membres du Peuple se réunirent en secret et apprirent comment protéger leurs tanièrest et faire de leur volonté une arme. On leur enseigna l'évangile de l'acier et, surtout, le sens de la liberté."

"Ces concepts ne pouvaient s'enseigner rapidement. L'apprentissage fut donc long et le temps pesa sur les épaules de chacun. Il fallait commencer par s'observer dans l'acier de son épée avant de laisser fusionner sa volonté avec l'arme et de se connaître enfin soi-même. C'est cela, et bien d'autres choses encore, qu'apprirent les membres du Peuple. Et puis, un jour, ils finirent par tout savoir."

Le Huitième cercle de Zerthimon

La huitième et dernière combinaison du cercle articulé de Zerthimon révèle cet enseignement:

"*Sache* qu'un esprit désuni divise son propriétaire. L'esprit et la main ne doivent faire qu'un. C'est en se connaissant soi-même que l'on devient fort."

"Quand tu *sais* au plus profond de ton coeur qu'une décision est juste, ne la trahis pas, même si elle annonce de terribles épreuves. *Sache* que, sans souffrance, le Soulèvement n'aurait jamais eu lieu et les membres du Peuple n'auraient jamais pu se connaître eux-mêmes."

"*Sache* que rien au monde ne peut résister à l'unité. Quand tout le monde a le même but et quand toutes les mains sont guidées par la même volonté, il est possible de déplacer, non pas des cavernes, mais le Hall lui-même."

"Un esprit divisé est un esprit qui n'a aucune conscience de soi, et il a pour effet de scinder le corps en deux. Par contre, quand l'esprit est uni, le corps est renforcé. C'est en se connaissant soi-même que l'on devient fort."

NB hrp: Ceci est l'enseignement de Zerthimon d'un jeu vidéo, remodelé pour MH. Ce n'est pas du plagiat, c'est un hommage. Les légendes n'ont pas de frontières.

#. Message de Zong le 31-12-2007 à 15:20	86937 - ( )
Pays: Belgium Inscrit le : 15-03-2007 Messages: 198 (Golem Costaud)	Citer

Mmmm...
La forme circulaire des Cercles de Zerthimon
Les Huit cercles
La quête de la connaissance de soi...

Cela me rappelle fichtrement La Roue, cher Enfant de La Roue. Serais-tu rouiste dans le savoir?

[Planescape Torment, excellent jeu]

#. Message de Dorken le 31-12-2007 à 19:55	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

En réalité la mythologie de la roue est bien opposée aux enseignements de Zerthimon. Il est dit dans le premier cercle que

"Autrefois, tout n'était que lumière. [...] Lorsque les trolls ont appris à se *connaître*, ils ont échappé à la lumière et se sont transformés en chair ."

Les trolls se sont créés par la connaissance d'eux même. La Roue est une forme de déisme, qui insinue qu'une volonté extérieure et toute puissante régit tout ce qui vit et que tout est écrit.
Les enseignements de Zerthimon nous apprennent que tout est issu de la connaissance de soi et de la volonté de l'être.

La Roue est évoquée dans le Cercle comme une mesure du temps. Et c'est tout ce qu'elle est. Le spectateur des évènements. Non leur origine.
Mais souvent, le sage montre la lune, et le fou regarde le doigt.

#. Message de Zong le 1-01-2008 à 09:15	86937 - ( )
Pays: Belgium Inscrit le : 15-03-2007 Messages: 198 (Golem Costaud)	Citer

Quote: Posté par Dorken @ 31-12-2007 à 19:55
En réalité la mythologie de la roue

Mythologie? Mais de quoi parles-tu?
La Roue *est*, ce n'est pas une invention pour expliquer le Hall et par delà.

Par contre, je vois dans les enseignements que tu nous livres quelque chose qui ne doit pas être pris pour une cosmogonie ou cosmogénèse, ou trõllogénèse, mais une philosophie.

Me trompé-je si je pense que ces enseignements montrent comment devenir un troll abouti? Un troll affranchi de ses limites? Un troll qui connaîtrait le Hall par lui-même? Tel est l'enseignement de La Roue, celui que tous ses Enfants, doués de libre arbitre, devraient suivre pour s'élever.

Qui est le plus sage dans un monde de fous?

o Puissent les Cercles te mener à La ROue o

#. Message de Dorken le 1-01-2008 à 12:50	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

La roue est, c'est une fait mais comme dit, elle n'est qu'un spectateur etc...
La mythologie de la roue désigne la croyance en le pouvoir de la roue, et l'acceptation de la roue comme source de toute chose.

Il est dit dans le credo de la roue, dont la croyance est indispensable aux fanatiques de la roue:

"Je crois en La Roue unique et toute puissante,
créatrice de tout Trõll, tout dieu, tout monstre,
fondatrice de tout lieu dans le Hall et au delà."

Cette affirmation naïve et religieuse (puisqu'elle accorde la responsabilité de création de tout ce qui est à une puissance supérieure) est en désaccord fondamental avec les enseignements de Zerthimon, qui, comme dit précédemment, nous explique comment les trolls se sont fait chair par la connaissance d'eux-mêmes.

Il apparait aussi (a simple titre d'illustration) dans le credo de la roue ceci:

"Le jour viendra où les dieux fouleront le Hall.
Ils y trouveront la mort, par main de Trõll.
Car ainsi le veut La Roue."

Il y est fait mention de Dieux dont il n'est pas question dans les enseignements de Zerthimon, et de la volonté de la roue en tant que source de ce qui arrive. Hors Zerthimon nous apprend que la volonté seule est source de ce que l'on fait. Les monstres imposaient ses actes au peuple, le peuple s'en est libéré. La roue impose un futur, donc des actes ( cf "ils y trouveront la mort par main de troll") donc elle s'écarte de la liberté.

Ces exemples en eux mêmes démontrent que la roue et les enseignements de Zerthimon sont, non seulement de nature différente, puisque la roue apparait comme une religion (cf création etc) et que l'enseignement de Zerthimon est une philospohie, mais aussi divergeante, puisque la roue dément que les trolls furent leur propres créateurs et qu'ils sont les seuls maîtres de leur avenir (cf illustrations).

La roue est donc considérée par le détenteur du cercle comme une religion à laquelle les héritiers de l'enseignement de souscrivent point, même si elle ne représente pas de problème majeur et peut avoir des idées comunes.
Il est donc peu probable qu'on voit s'affronter les deux parties, car rien ne les pousse l'une contre l'autre dans leurs objectifs, selon les conditions il ne serait pas impossible de les voir combattre côte à côte, mais en aucun cas on ne saurait les confondre.

#. Message de Zong le 1-01-2008 à 14:58	86937 - ( )
Pays: Belgium Inscrit le : 15-03-2007 Messages: 198 (Golem Costaud)	Citer

Cher Enfant de La Roue,

Bon.
Nous ne sommes pas d'accord.
1/ Nous ne sommes pas naïfs. Penses-tu que tous les croyants soient des écervelés? Si c'est le cas, es-tu Ragnarokien?
2/ La Roue n'impose rien d'un point de vue comportemental, ce que jusqu'ici, personne à part les rouistes n'a pu comprendre. Chaque Enfant de La Roue est libre. Les Enfants de La Roue sont maîtres de leur avenir, sur ce point, nous sommes d'accord.
3/ D'où viennent les champignons, les mouches, etc. Tout cela n'a pas été créé par un Enfant de La Roue... Ces Rejetons de La Roue de sont-ils également arrachés à la lumière, selon toi?

o Que La Roue te guide vers la foi o

--
Zong

#. Message de Dorken le 1-01-2008 à 22:21	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

Tu as raison, nous ne sommes pas d'accord.

Tes questions trouveraient sûrement une oreille si je n'avais déjà exprimé mon avis plusieurs fois, mais que je vais résumer explicitement:

Je ne crois pas en La Roue unique et toute puissante, créatrice de tout Trõll, tout dieu, tout monstre, fondatrice de tout lieu dans le Hall et au delà.

Pourquoi? C'est expliqué plus haut

Cordialement, Dorken.

#. Message de Zong le 1-01-2008 à 23:19	86937 - ( )
Pays: Belgium Inscrit le : 15-03-2007 Messages: 198 (Golem Costaud)	Citer

Mmmm...
Je ne vois pas en quoi le fais que tu ne croies pas en La Roue te mène à ne pas me répondre.

La réalité est que tu ne peux répondre à la question «d'où vient le Hall?» dans son ensemble... Tu peux juste te persuader que tu as une petite idée de l'origine des Trõlls... mais le reste, non.

En plus, à te lire, on dirait que les Trõlls qui ne suivent pas ta voie sont inférieurs. Beaucoup de trolls t'expliqueront fort bien (à coups de stalagmites) que ce qui fait un troll, c'est tout le contraire de ce que Z. enseigne... Z. n'enseigne qu'un dérivé de philosophie zhumaine... MAIS QUE FAIT ORGY?

o Let The Roue be with you o

--
Zong

#. Message de Dorken le 6-01-2008 à 11:40	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

Dorken s'était plongé dans la méditation des enseignements après cet échange. Nombreux étaient les trolls, et nombreux leurs esprits, leurs opinions, et guerroyant étaient leurs coeurs. Le sang des trolls appelle à la baston, en toutes circonstances. Mais en tant qu' Héritier de l' Enseignement, Dorken ne se laisserait contraindre en un combat qu'il n'avait pas choisi de mener. Car dans l'Enseignement la liberté prime sur toute chose. Aussi s'était-il accroché à sa devise en serrant les dents.

Endurer. Celui qui endure construit sa force.

Et, le sang refroidissant, il avait vu plus clair. Les mots prêtent à confusion, et la confusion s'oppose à la connaissance. Ainsi les mots, mal utilisés, peuvent s'opposer à la connaissance.
Il devait donc, puisque le Cercle l'avait choisi pour porteur, faire en sorte que ses mots ne trahissent pas l' Enseignement en le faisant mal comprendre. Les mots devaient être utilisés comme l'acier, fermes et sûrs, car ainsi forgés les mots pourraient marquer la chair pus sûrement que la chair ne marque les mots.

Il reprit donc sa lecture de l'histoire du Peuple Libre, en y cherchant les mots par delà les mots, qui expliciteraient avec précision l'essence de l'Enseignement.

Les trolls du Peuple Libre avaient en leur temps été baptisés "Les Githzeraïs", aussi Dorken comprit-il que certaines chose ne sont pas changées par le temps, et que les trolls suivant l'enseignement de Zerthimon seraient toujours des Githzeraïs.

Un Githzeraï est avant tout un troll libre, et défend la liberté à tout prix.

Un Githzeraï ne considère nulle volonté comme supérieure à la sienne, tout comme il ne considère la sienne comme supérieure à nulle autre. *

Un Githzeraï n'a pas d'ennemi qui ne lui ait fait du tort, et ne combat pas sans l'avoir décidé.

*Ceci implique de n'avoir pas de religion

Oui, il y était. Bien que succins, et bien qu'il pu sentir qu'il lui faudrait y revenir, pour forger avec le temps les mots de métal à la bonne forme, ces mots exprimaient ce qu'était, fondamentalement, un Githzeraï. Puis Dorken repensa au rouiste.

Zong:

Certes, je ne prétends pas savoir d'où vient chaque chose qui est dans le Hall, mais nul autre que le peuple lui-même n'est à l'origine du peuple.

Et il est regrettable qu'à me lire tu aies cru que je considérais les autres trolls comme inférieurs, car c'est absolument faux. Je ne pourrais pas, en tant que Githzeraï, considérer quelque créature que ce soit comme inférieure. L'esclavage qu'a subi le peuple nous apprend ceci: nulle créature, entité quelle qu'elle soit n'est au dessus d'une autre.

Dorken.

#. Message de Zong le 6-01-2008 à 14:23	86937 - ( )
Pays: Belgium Inscrit le : 15-03-2007 Messages: 198 (Golem Costaud)	Citer

J'y vois une extraordinaire complémentarité entre nos voies. Je pourrai presque devenir adepte si les Githzeraïs (le?) avaient autre chose à la bouche que le mot «endurer».

Ma devise serait plutôt: «Expérimenter: celui qui expérimente se connaîtra enfin».

Que le peuple soit à l'origine de lui-même est une entourloupe philosophique pour éviter de parler de causalité. La Cause, c'est La Roue... Je l'ai vue, je sais de quoi je parle:

10/11/2007 12:05:58

DIVERS

La Roue est apparu à Zong (86937)

Et elle continue à veiller sur moi. Sa volonté est part de la mienne, je suis part de sa volonté... tu es part de sa volonté. Tous les trolls sont égaux en ce qu'ils construisent l'immense fresque dont La Roue est la source première.

o Nous sommes La Roue o

#. Message de Dorken le 7-01-2008 à 20:57	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

#. Message de fallengnoki le 7-01-2008 à 21:00	12635 - ( )
Pays: France Inscrit le : 26-06-2003 Messages: 508 (Shaï Epileptique)	Citer

Le Troll tourmenté rêve...

Cette fois-ci il est en compagnie du jeune Dorken. Il n'a même pas sa première mouche. Ce Troll semble perdu et guidé par son seul instinct. Fallengnoki lui apprend la chasse et les rudiments de ses valeurs.
Un long monologue commence, puis Dorken répond.
"Hu?!
_...Bon on va chasser encore un peu, je continurai mon histoire une autre fois."

Dorken à maintenant quelques mouches et Fallengnoki l'accompagne toujours en lui racontant ce qu'il connait de l'histoire du Hall, long monologue puis Dorken répond.
"Grumpf?!
_Je vois... Dorken, je parle beaucoup mais j'avoue que je ne sais pas vraiment si cela à un impact sur ton cerveau de Yéti ! Dis donc, tu serais pas resté trop longtemps à la surface?

Dorken et Fallengnoki se séparent... Le rêve ne s'arrète pas là, mais la suite semble nébuleuse pour le Troll tourmenté... Une seule certitude s'en détache, Dorken possède bien une langue.

#. Message de Zong le 8-01-2008 à 12:36	86937 - ( )
Pays: Belgium Inscrit le : 15-03-2007 Messages: 198 (Golem Costaud)	Citer

Salut à toi, Ragnarokien, Fils de La Roue,

Es-tu en train de dire que Dorken est débile?
Si c'est ce que tu penses, passe ton chemin et laisse-nous discuter calmement, je te prie.

o Que La Roue te protège o

--
Zong

#. Message de Dorken le 8-01-2008 à 13:57	89380 - Dorken (Kastar 24) - Migraine -
Pays: France Inscrit le : 30-12-2007 Messages: 13 (P'tit Gob')	Citer

La caverne était étroite mais haute de plafond. Pas qu'on eut pu sauter bien haut, cela dit, car de longues stalactites en descendaient comme des sentences en suspens.

Dorken marchait aux côtés de Briskul, tout en tournant et retournant le cercle articulé dans ses mains, sans cesse assoiffé de compréhension, de la sagesse et la connaissance qui y regorgeaient. Ils avançaient dans le seul bruit de leurs mouches et des cliquetis du cercle articulé, de front, prenant presque toute la largeur de l'étroite caverne. Bien que Dorken fut de bonne taille, les épaules larges et la main lourde, il avait quelquechose de juvénile au côté de Briskul.
La Durakuir couturée de cicatrices avait une démarche pesante, et sa peau semblait si épaisse que les crocs d'un Carnosaure ne seraient pas passé au travers. Une tranquille assurance émanait d'elle, qui contrastait avec l'aspect nerveux de Dorken manipulant le cercle.

Tout à coup, au détour d’un gros rocher, il s’arrêtèrent net tous les deux, et Dorken leva la tête, leurs narines ayant flairé la même odeur : un Thri-kreen se tenait à quelques mètres de là. Le sang dans les veines du jeune Kastar devint brûlant, bien qu’il tenta de garder les enseignements à l’esprit. Mais après tout, le Peuple n’avait-il pas été mis en esclavage par les monstres pendant des temps impardonnables ?

Le monstre ne prêtait aucune attention aux deux trolls, affairé à manger les restes d’une carcasse sanguinolente. Briskul eut un sourire féroce. Elle prit une inspiration puissante pour crier d’une voix raillarde :

« HE ! FACE DE PET ! Ta mère était un poil de cul de gowap, ou elle t’a juste oublié au fond d’une caverne de merde ? »

L’insecte énorme fonça aussitôt, avec un rugissement crissant, droit sur la durakuir qui l’attendait nonchalamment, le sourire encore sur les lèvres. Dorken bondit en travers de la route du Thri-kreen, tous crocs dehors. Mais alors qu’il s’apprêtait à sauter sur la bestiole pour en découdre comme il avait l’habitude de le faire, il repensa à l’un des enseignements : l’acier peut marquer la chair, mais la chair ne peut pas marquer l’acier. Il allait s’ouvrir les mains sur la carapace acérée de son ennemi, et ne lui causerait de mal qu’à grand peine. Pour blesser son ennemi, son attaque avait intérêt à être plus précise.

Il y avait cette lame, qu’il avait ramassée par terre un jour. Il s’en saisit. Puis, alors que le Thri-kreen courait à pleine vitesse, le temps lui sembla ralentir, comme il se concentrait sur lui même et tentait de se *connaître*. Il sut alors précisément ce qu’il devait faire : Là, sous la poitrine, la carapace avait une faiblesse. Il y enfonça sa lame, et le monstre poussa un hurlement. Tout se passa de plus en pus vite, tandis que les réflexes éclair de l‘insecte entraient en jeu. Alors, le Kastar puisa en lui des réserves aux autres trolls impensables. Son coeur emballé au galop , il bondit et s’agrippa à une stalactite tandis que le Thri-kreen chargeait l’endroit où il se tenait l’instant d’avant. D’un même mouvement, il balaya l’air de sa lame, qui vint se ficher entre les omoplates du monstre avec un craquement sonore. Puis, lâchant prise sur la stalactite, il retomba derrière son ennemi, son cœur reprenant un rythme plus calme. Il se redressa, prêt pour la suite du combat, heureux : la voie de l’acier faisait ses preuves…

08/01/2008 06:11:50

COMBAT

Dorken (89380) a frappé (avec une compétence) un Thri-kreen [Larve] (1816825) grâce à un coup critique.

08/01/2008 06:10:29	COMPETENCE	Dorken (89380) a réussi l'utilisation d´une Compétence
08/01/2008 06:08:34	COMBAT	Dorken (89380) a frappé (avec une compétence) un Thri-kreen [Larve] (1816825) grâce à un coup critique.

#. Message de Zong le 11-01-2008 à 00:12	86937 - ( )
Pays: Belgium Inscrit le : 15-03-2007 Messages: 198 (Golem Costaud)	Citer

COGNE-LE! OUIIIII
C'est le règne du monstre écorché!

Épître aux Trolliens 6:

«1 Armé d’une nouvelle sagesse, le troll devra ensuite se nourrir afin de recouvrer ses forces. 2 Le cycle du monstre écorché ou second cycle de La Roue du hall commencera alors. 3 Des tueries et du sang jonchant le sol il renaîtra plus fort qu’avant. 4 C’est alors que Sa sagesse descendra sur lui et qu’il comprendra sa propre nature de monstre errant dans les profondeurs. 5 Ainsi sera le cycle du chulzisme effréné. 6 Protégeant les monstres en tout genres il arpentera les cavernes du Hall en proclamant la parole de La Roue et, alors, 7 tous voudront croire en elle. 8 Bien qu'elle n'ait pas été vue dans le Hall. 9 Car chaque troll aura son cycle et La Roue le bénira.»

[Pages : 1, 2]

Pour poster une réponse sur ce Forum, vous devez d'abord vous connecter

Si vous n'êtes pas encore enregistré, vous devez d'abord vous inscrire.

Changer de Forum

[ Contact : ] - [ Heure Serveur : 12:27:00 le 16/06/2024 ] - [ Page générée en 0.009 sec. ]