Mops : hé les gars c’est pas un crasc ça ?

Bléro : tiens oui, attend je cdmise, j’avais jamais vu de si près ? C-R-A-S-C P-A-R-A-S-I-T-U-S … né koi ça ???

Sieg : ces trucs-là ça te bouffe ta magie, parasite ça m’étonne pas.

Titang : bon les potos vous faut une hypno ?

Denzz : tend Tang j’me rapproche

Fred : dites les trolls zêtes où ?

Mops : suis inquiet, renseignements pris, il semblerait que ces saloperies reviennent et se multiplient en utilisant les trolls comme couveuse, merci Saint Ridley.

Denzz : merde trop tard !

Titang : les gars faut hypno Denzz ménan ?

Sieg : certainement !

Bléro :  eho, on va tout de même pas tirer sur le gros ? (en plus les duraks et leur résistance ça m’emmerde)

Ferd : j’arrive hein!

Mops : bon les trolls éloignons-nous de Denzz, et réfléchissons.

Sieg : c’est tout réfléchi, on les bute tous, ces trolls infectés !

Titang : j’hypno quoi moi ?

Bléro : bah comme dit Sieg si on les bute, …  plus de progéniture.

Fred : chuis là les gars.

Mops : soit faisons avancer la science.

La Main Noire s'était mise en chasse, « les crascs : plus jamais ça »,

Dans le seul but louable de faire avancer sa science, la MN avait exterminé un troll incubateur et un maturateur. Contre toute attente et logique, ces 2 trolls restèrent porteur de leur infection à travers et au-delà de la mort.

Mops : ça ne marche pas, je ne comprends pas.

Sieg : on s’en fout, on les bute tous.

Bléro : voui, vaut mieux que ça éclose en haut de toute façon, on n’y va jamais. Ou est Denzz d’ailleurs ?

Titang :  Les gars c’est bien beau mais vous tirez à 8 cavernes et vous voulez que j’hypno au contact de crascs, faut pas délirer, regardez ce qui est arrivé au gros !

Fred : na pas tort not skrimounet, ou faudra qu’on le fume aussi …

La Main Noire était devant un nœud : tuer les trolls infectés ne servait à rien sauf à les renvoyer à la surface, les crascs se multiplieraient donc. Mais le vieux maître assassin ne se laissait pas démonter pour si peu.

Sieg : alors la cible c’est lui et puis lui et puis lui.

Bléro : et pourquoi lui ?

Titang : c’est vrai il n’est pas infecté.

Sieg : pas grave il va le devenir si on traîne, comme tous les autres d’ailleurs.

Fred : bon feu alors ?

Mops : dites les potrolls, on se calme, on discute entre nous posément et on élabore un plan …

En analysant plus en avant le problème, la Main Noire décida qu’elle allait se déplacer de village en village, exterminer les crascs parasitus pendant qu'au même moment elle donnait un ultimatum de 24:00 aux trolls infectés pour quitter les villages et se retrouver entre infectés vers -120 -120 -30.

Il apparaît que les infectés deviennent résistant aux parasitus après éclosion. Quoi donc de plus logique qu'ils se regroupent en dehors mais pas trop loin de toute vie trolle, qu'ils lâchent leur progéniture et qu'ils la butent sans pouvoir infecter d'autre trolls.

A savoir qu'au-delà du délai de l'ultimatum, la Main Noire enverrait inexorablement les infectés restant vers la surface. 

Sieg : je veux bien mais on ne va pas tuer tout le monde alors ?

Mops : non mais il en restera t’en fais pas.

Fred : on demanderait pas à nos potes de suivre le move.

Bléro : on n’a pas de potes.

Titang :  et Denzz alors ?

Ainsi Sieg envoya ce message

Lutte anti crasc

Expéditeur (Id)              siegfield     Date d'envoi                  22/05/2015 11:43:46

Destinataire(s)              Pourri, Raphoul, Schlagevuk, kharaul, Ytrouv SsâTré,

Joker, fochnarob, Pantalar, graag

Bonjour,

Tu as évidement le temps de ranger tes affaires en tanière, de prendre ta

besace et de te mettre en route.

Pour les autres, répondez-moi avant ce soir 23h fin de l'ultimatum.

Je sais que c'est un peu court et cavalier, mais nous avons peu de temps.

Je vous propose de vous rendre loin, en -120 -120 -30 par exemple,

d'attendre que les crasc sortent de vos entrailles.

Vous deviendrez alors résistants et serez guéris.

Vous butterez les crasc et vous pourrez revenir.

D'ici là nous veillerons sur le village, sur vos tanières, vos trollettes

et trollinets.

Ceux d'entre nous qui tomberons malades vous rejoindront.

Oeuvrons ensemble à éradiquer ce fléau, ne nous forcez pas à vous forcer à

partir.

Mais ne doutez pas de notre détermination.

Et la Main Noire en appela à ses alliés, amis de tout genre, ennemis respectés et autres grands partageurs de délire : unissons-nous  contre cette nouvelle menace crasc, rejoignez-nous ou faites de même dans vos villages, de toute façon, nous arrivons.

Denzz avait entendu parler, comme les autres, du retour des crascs dans le hall et de ces crasc parasitus… Mais en fier Durak, quand il s'agissait de foncer sur un tas de monstres, il fonçait.

Ce n'est qu'après avoir subi les assauts répétés de ces parasitus, qu'il avait commencé à se sentir changé. Les silences, les messes basses, et le regard des autres sur son corps qui se déformait sous les effets de la maladie en disaient long.

Denzz : Eh les gars, arrêter de me regarder comme ça !

Mops : …

Sieg : …

Denzz : Je vous jure, si j'ai vomi c'est à cause du Calvok ! Il avait un arrière-goût d'eau propre !

Bléro : …

Titang : Denzz, arrête, on voit bien que t'es malade.

Fred : Tu as de la magie qui suinte de tes oreilles … c'est joli, mais... c'est normal ?

Et puis, ils avaient commencé à parler de tuer les malades … Il savait qu'ils en étaient capables, il savait que parfois des solutions extrêmes étaient nécessaires pour répondre aux situations extrêmes. Mais il ne voulait pas les laisser faire. Pas lui. D'une ils allaient galérer avec leurs petits bras faibles de toms et de skrims, et de deux, il préférait laisser ce plaisir à des ennemis, tant qu'à faire. Après, les autres malades, s'ils y tenaient … De toute façon, ils se passeraient de son avis.

Ils avaient aussi parler de rassembler les malades. Pour rester dans le trõllitiquement correct, ils avaient éviter de prononcer le mot « parquer », ça faisait un peu trop élevage de gnus ou de gowaps.

Mais cette idée de rassembler les malades dans un coin un peu reculé du hãll avait le mérite de limiter la contagion et de grouper des forces suffisantes pour éradiquer les éclosions de crascs dès qu'elles auraient lieu.

L'idée fit son chemin. Il irait. Pendant que ses anciens compagnons de chasse joueraient les messagers, les rabatteurs, et parfois les rabat-joie, il irait, emmenant le maximum de malades prêts à lutter. Il irait, et il espérait que d' autres répondraient à l'appel. Il avait déjà croisé des trõlls prêts à suivre le mouvement, à s'organiser, et à résister face à la menace crasc qui planait de nouveau sur le hall.

Un matin, alors qu'ils éclusaient le dernier tonnal de calvok sans grande conviction, il referma son balluchon.

Denzz : les gars … je compte sur vous pour rabattre du monde ! Et rendez-vous en -120 -120 -30 quand vous aussi vous serez malades !

Il rassembla ses forces magiques qui l'abandonnaient doucement, et prépara un portail.